L’héritage d’Atatürk : les raisons de l’entrée turque dans l’UE

J'ai déjà eu l'occasion d'aborder précédemment les exigences qui vont se poser à Ankara dans le cadre des négociations pour l'adhésion à l'UE. Depuis, on a pu voir l'Autriche faire pression sur la Turquie pour faire entrer en catimini dans l'agenda de Bruxelles les négociations avec la Croatie. Stratégie couronnée de succès, il ne fait nul doutes que les amis croates se souviendront d'un tel appui. Le précédent article évitait sciemment d'aborder le problème de la rationalité d'une adhésion turque…

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Les blogs sont-ils l’information de demain ? – 2ème partie

Plaidoyer pour une utilisation des nouvelles technologies de l’informations d’une manière vraiment novatrice.

La première partie de cette réflexion terminait sur un constat : les blogs ont toutes les chances de devenir une source d’information privilégiée de demain, en raison du court-circuitage des médias et des pouvoirs. Mais la réflexion se poursuit ici car, après tout, cette caractéristique de pied de nez à la hiérarchie est propre à internet, et pas aux blogs : les grands quotidiens possèdent eux aussi des pages sur la toile. Et surgit dès lors un questionnement sur les avantages du blog vis-à-vis de ces « portails » que sont les sites webs des journaux officiels, dont la seule approche de l’interactivité se résume trop souvent à créer des forums non modérés pour que les lecteurs interagissent entre eux. Voilà qui n’aide pas à la distinction des rôles journaliste/politicien/citoyen, puisque toute personne participant à ces forums peut avoir l’impression d’être à même d’endosser les trois casquettes à la foi, ayant l’impression que le journaliste se contente d’émettre une simple opinion : il en irait tout autrement si (p.ex.) des journalistes modéraient ce type de discussion…

La question surgit dès lors : qu’apporte un blog ? Quels sont ses avantages vis-à-vis des portails des grands quotidiens ? Chaque système a ses propres avantages, en fonctions des moyens à disposition et des contraintes propres à son dispositif structurel originel. Par dispositif structurel originel, j’entends l’origine de la structuration du réseau informatif : le site web d’un journal est dépendant du savoir-faire du monde de la presse écrite, avec ses mécanismes cognitifs et ses réflexes traditionnels. Un blog peut, pour autant que le rédacteur n’ait pas ou peu été formaté par ce monde, développer son propre dispositif structurel originel. Enfin, les deux modes d’expressions partages avantages et désavantages propres à internet.

Sans chercher à établir une liste exhaustive de chacune des deux formes, on peut relever certaines caractéristique propres ou communes à celles-ci :
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Les blogs sont-ils l’information de demain ? – 1ère partie

Le titre est peut-être racoleur, mais j’ai USA Today, Le Matin et le GHI sous mes yeux. Il doit y avoir du mimétisme là-dedans.

La BBC, qui n’a rien en commun avec les précédents quotidiens, titre aujourd’hui pompeusement « Blogs vie with news for eyeballs » (Les blogs luttent avec la presse écrite pour attirer l’oeil), expliquant qu’avec le choix de Yahoo d’inclure les recherches de blogs, la blogsphère devient une réelle concurrence à l’information officielle. Passons le fait que Google ait lancé depuis au moins trois semaines déjà son propre système de recherche de blogs La BBC a actualisé son article, en rectifiant son omission. : la BBC, peut-être le média le plus indépendant au monde, l’un des plus critiques en tout cas, rend hommage aux blogs. C’est là une belle reconnaissance, à n’en pas douter.
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Untergang

– Trop humain !
– Trop sensible !
– Trop pas assez démoniaque, pas assez représentant du diable sur Terre !

Extrait de quelques unes des critiques qui accueillirent Der Untergang , film sur les derniers jours d’Hitler, une oeuvre d’Oliver Hirschbiegel, réalisant là son troisième film. Il faut dire que parler d’Adolf Hitler n’est jamais facile, quelque soit la bonne foi dont pour être animé le réalisateur. On touche à l’une des plus grande catastrophe de l’humanité, LA guerre de tous les superlatifs. Il fallait un ennemi à la hauteur des dommages irréparables engendrés, comme si, dans tout bon film hollywoodien, on pouvait faire remonter le « mal » à une seul source : Hitler, Hitler, Hitler, répétons-le ad nauseum pour se convaincre que le mal, c’est lui, le bien, c’est nous. Cela n’empêchera pas Ian Kershaw, historien, de publier des biographies sur le mal, ni Hirschbiegel d’en adapter certains passages.

Hirschbiegel a été accusé de nombreuses choses qui doivent faire mal. « Pactiser avec Hitler » ne doit pas être de tout repos, surtout lorsque l’on prend conscience de la symbolique que représente cette homme. Humaniser un tel homme, c’est s’enfoncer plus loin dans les cercles de Dante. Il faudrait voir à ne pas accuser à la légère Hirschbiegel de réaliser un film qui traite à la légère de Hitler : des accusations de ce type font mal.

Untergang bruno ganzAssez de méta : qu’en est-il concrètement ? Qu’est-ce que le film montre, en mettant en scène Hitler qui s’adonne au baise-main ? Tout d’abord, le Führer est interprété par Bruno Ganz, un acteur ayant compris que le surjeu ne desservirait le film : à la constante recherche aux confins de la folie, Ganz explore un personnage ambigu, incompréhensible, avec un maestria stupéfiante. Présent et imposant dans chaque scène, le charisme dégagé aide à saisir l’amour sans borne que vouaient certains fidèles au chef germanique. Il est inutile de crier pour se faire obéir, la présence animale du Führer déconcertait; mais très vite, nombreux vont l’abandonner, partir sans un regard.
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Photos en direct live

En plein appel anonyme, l'équipe de conspirateurs met au point toute la stratégie pour découvrir qui est à l'origine des appels chez fed. Une fille lui envoit des sms. Pas de bol, elle a pas répondu :-(

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Arizona Werewolf

« Cette nuit, il va se réveiller… »

Je ne sais pas si ce sous-titres était destiné à informer le spectateur que toute l’équipe (réalisateur, acteurs, producteurs) avait dormi durant le tournage. Ce qui est certain a contrario, c’est qu’Arizona Werewolf est le plus mauvais film de l’histoire du cinéma. Je ne suis pas le seul à le dire, l’imdb lui donne au moment de la rédaction de ce message la position incroyable de « 23ème plus mauvais film au monde » . Le moins qu’on puisse dire, c’est que le rang obtenu est à la petitesse de la qualité du film.

Film Arizona Werewolf, presque pas dirigé par le non-réalisateur Tony Zarindast

Ce film m’a fait comprendre ce que navet veut dire. Des décors en carton-pâte, des acteurs certainement trouvés au détour d’un bistrot, un scénario qui ferait *presque* passer Taxi pour un film d’auteur, un dialoguiste qui devait être shooté au fameux speedballs, rien, mais absolument rien n’est épargné au spectateur.

La première fois que je l’ai vu, j’ai arrêté la vidéo après 5 mn. Mon amie est allée se coucher, me lançant un regard lourd de sous-entendus agacés. Et puis j’ai remis ce machin appelé « film », me disant que tout le reste ne pouvait pas être à l’image de ce que je venais de voir; je me trompais lourdement, c’était encore pire. Depuis, je me le repasse en boucle avec des amis, qui, la bouche ouverte durant 99 minutes, répètent inlassablement : « c’est pas possible, c’est pas vrai ».

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Akira Kurosawa

Mythe oublié au pays du soleil levant Le 6 septembre 1998 mourut d'une crise cardiaque l'un des plus célèbre, pour ne pas dire le plus célèbre réalisateur nippon : Akira Kurosawa. Dans une indifférence presque totale, un encart dans les revues populaires, «l'Empereur» - surnom donné par ses pairs - s'est éteint. En 1971 il avait déjà eu à souffrir de l'incompréhension du grand public, et manque de peu sa tentative de suicide. Sa vie ressemble à une tragédie shakespearienne,…

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Le Troma de Lloyd Kaufman

Je ne suis pas du tout un fan de gore. Non, je trouve même ça plutôt chiant, hormis quelques perles comme Evil Dead








, Bad Taste








, et quelques autres qui ne me viennent pas à l’esprit. N’empêche que, à force de me dire que c’est niais, qu’il n’y a rien d’intelligent, j’ai décidé de tenter de dénicher quelques trucs sur le sujet. Et c’est là que j’ai découvert (il y 3-4 ans maintenant) un certain Lloyd Kaufman, qui se trouve être l’un des plus grands producteurs de gore aux USA. Il a faillit me faire changer d’avis sur le sujet, en particulier lorsqu’il parle d’Hollywood.

Du Gore!!! De l’Humour!!! Du Sexe!!!

Tels sont les trois chevaux de bataille de la Troma, doyenne des sociétés de production indépendantes américaines. Depuis plus de 30 ans, ces lilliputiens du cinéma luttent contre les majors Hollywoodiennes en osant toujours plus, en allant toujours plus loin dans le vulgaire et la Z-erie. Tant et si bien que la petite société a acquis au fil des ans et des productions (pas loin de 200 films à leur catalogue de distributeurs) un statut culte et le soutien de milliers de fans à travers le monde.
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