• Publication publiée :23/11/2007
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30 novembre à Genève : Villes unies contre la peine de mort, une action commune mondiale

Villes Unies contre la Peine de Mort : Genève bouillonne d’opposition !

La peine de mort survit toujours, mais l’opposition poursuit son oeuvre de dénonciation.

La tradition veut qu’à l’occasion de la journée mondiale des villes unies contre la peine de mort, soit le 30 novembre [1], la cathédrale Saint-Pierre de Genève s’orne, une fois la nuit tombé, d’un éclairage vert. Cette action fait écho à d’autres illuminations de part le monde (tel le Colisée de Rome), qui voient un bâtiment d’importance, dans chaque ville, être éclairés de la même manière. Des centaines de villes sur les cinq continents (dont une trentaine de capitales) prendront part à cette action et illumineront (de couleurs diverses et non seulement vertes) un bâtiment en soutien symbolique à la cause abolitionniste. Cette année, le symbole majeur de Genève se dressera lui aussi tel un doigt accusateur : le Jet d’eau se parera à son tour d’un ton verdoyant.

Afin d’annoncer cette journée, Amnesty International – Genève organisera un spectaculaire die-in le 29 novembre à 18h00 sur la place du Molard, où une soixantaine de militants prendront la place des pays pratiquant encore aujourd’hui la peine capitale, et feindront à tour de rôle de trépasser. Profitant de cette opportunité, les bénévoles d’Amnesty récolterons des signatures pour le moratoire international sur la peine de mort.

La soirée du 30 novembre ne sera pas en reste, puisqu’en collaboration avec la ville de Genève, la communauté de Sant’Egidio et Lifespark, il sera possible d’assister au témoignage exceptionnel de M. Joaquin Jose Martinez, rescapé des couloirs de la mort en Floride, ainsi qu’à la projection du documentaire « Une vie en jeu », de M. Jacques Secretan montrant comment un innocent – Jaime Elizalde – a été exécuté au Texas. Un discours de bienvenue sera prononcé par M. Patrice Mugny, maire de la ville de Genève.

La conférence a pour objectif de démontrer que la peine de mort est une réalité contemporaine; de tels témoignages sont précieux pour saisir toute l’importance du combat abolitionniste. La soirée, se tiendra à la Maison des Arts du Grütli, à la salle Michel Simon, au 16 rue Général Dufour à 20h30. Elle est ouverte à tous, et se conclura par un débat.

Vous pouvez télécharger le flyer relatif à l’évènement.

Références

  1. Le choix de cette date renvoie au 30 novembre 1786, jour de la première suppression de la peine de mort par l’Etat souverain du Grand-duché de Toscane. C’est ainsi qu’en hommage à cette décision historique, le 30 novembre de chaque année, des communes du monde entier illuminent un monument pour dire non à la peine de mort. []
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