Tout ce qui a trait aux nouvelles technologies de l’information. Parfois bancal, parfois philosophique, mais toujours en bits.
Si Aristote était encore parmi nous, il aurait été un geek.

IFPI – un pirate vaut mieux que deux tu l’auras

Il est assez cocasse de constater qu'en ce jour de sommet mondial de l'information à Tunis, l'IFPI décide de lancer sa "plus grande vague d'actions judiciaires contre le partage illégal de fichiers". Si l'on parle de la Tunisie, c'est avant tout parce qu'un (des ?) journaliste occidental a été agressé dans cet Etat aussi transparent que du pétrole brut, et non pas en raison de la main-mise totalement inacceptable des Etats-Unis sur les pilliers d'internet - ce qui était tout…

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Windows Vista (Longhorn) : Fermé aux formats ouverts, ouvrons nos esprits fermés

RMS, pour Rights Management Services. Trois petites lettres, un sigle très court, mais des répercussions énormes dans l’utilisation que l’on va faire de l’informatique. RMS pour les DRM (digital rights management) à la sauce Microsoft : réflexion sur le comportement que nous allons prochainement avoir devant nos claviers.

Windows Vista, autrefois appelé Longhorn, est le prochain logiciel qu’installera – sauf suprise énorme – la majorité de l’humanité. Successeur de Windows XP, il amènera sa cohorte de nouveautés. La plus contestable à mon avis, son RMS : l’exécution de fichiers, de programmes, sera soumis aux contrôle préalable de ce qui deviendra de facto le big brother Microsoft. Ce terme orwellien, tellement usité qu’il en a perdu toute sa force, est cette fois-ci le pont d’entrée sur ce que nous réserve la prochaine mouture des systèmes d’exploitation garnissant nos PC. Fini l’exagération.

Les DRM ne sont pas une nouveauté imposée par Microsoft; utilisés couramment dans l’industrie du disque, ils ont déjà eu l’occasion de mécontenter des acheteurs tentant de reproduire leur galette sur une platine HI-FI : aucun son n’en sortait, la protection voulant empêcher la copie empêchait la lecture même. Pire, Sony va jusqu’à installer des rootkits sur votre PC, sorte de chevaux de Troie (pour synthétiser) qui permet théoriquement à Sony de s’infiltrer chez vous. Ne reculant devant rien, l’industrie du disque a depuis longtemps fait sienne les techniques qu’elle combat : le piratage, au sens large du terme.
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Journal gratuit et matin bleu

En ce premier jour de démarrage du « Matin bleu », je ne pouvais faire autre chose que m’interroger sur l’impact des journaux gratuits dans le monde de la presse suisse. Parce qu’en Suisse le marché est microscopique (les mauvaises langues diront que c’est parce qu’en Suisse on est plus prudent qu’ailleurs), l’idée n’est transformée que bien des années après la France, l’Allemagne ou même l’Italie.

Et après réflexion, je m’étonne moi-même, mais je trouve que c’est une bonne chose. Peut-être plus parce que l’information se doit d’être gratuite, que par souci « d’informer la population ». Il faut être réaliste, ces journaux gratuits n’ont de « quotidien » que le fait de paraître chaque jour. Ils ne vont jamais informer la population, développer son esprit critique, affûter la curiosité du quidam. On va y parler fringue, faire de l’actu’ comme on dit, oublier l’analyse. Tout ce que je déteste 🙂

Mais peut-être que l’esprit corporatiste de la profession journaliste me dérange encore plus qu’un journal de mauvaise qualité. La Suisse, suivant là aussi le reste du monde (et sans retard !) connaît de grosses difficultés à maintenir une presse de qualité. Les journaux adoptent les standards de management venus d’outre-atlantique, remplaçant « la corroboration de source » par « public cible », « international » par « proximité ». Et cette presse gratuite fonctionne tout comme les nouvelles valeurs ont commencé à s’infiltrer en Europe dès les années 70, l’information étant une marchandise comme une autre.

Toutefois, je n’oublierai pas avec quel plaisir immense j’ai vu arriver l’information par internet. C’était il y a déjà dix ans, et me voilà qui me répétais en faisant des mouvements de va et viens du chef contre mon écran : « ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai ». Tout ce savoir, tous ces avis/opinions, tous ces discours historiques à portés de quelques clicks. Et ces mouvements de souris ne me coûteraient pas un sous ! J’en avais l’émotion au sommet de la gorge. Un sourire béat, je commençais à « surfer sur le web ». Pour voir quelques pubs de voitures et des kilomètres de textes rébarbatifs. Mais le mal était fait.

Ce mal, c’était un goût pour la recherche. La possibilité de pister tel un limier l’origine de la source – bien que possibilité très surfaite – était à portée de main. Toute ma façon d’appréhender l’information allait s’en trouver changer.

Pour en revenir au journal gratuit, un torchon qui ne viendra que se superposer à la longue liste déjà existante, ce n’est pas la « gratuité » qui doit être attaquée. Or, c’est sous cet angle là – à tort – qu’il a été contré.
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Statistiques web : tromperies et arnaques

On fait dire tout et n'importe quoi à des chiffres, ce n'est pas exactement la découverte de la pierre de rosette que j'ai trouvé là. J'ai néanmoins le sentiment que l'on accorde, plus encore sur internet, une crédibilité crédule aux statistiques de fréquentation web. Beaucoup s'amusent à développer des algorithmes pour calculer combien vaut votre blog, basés sur le nombre de réponses à des articles d'un blog (le mien ne vaut pas grandchose, est-il besoin de le préciser). Des sites…

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Les blogs sont-ils l’information de demain ? – 2ème partie

Plaidoyer pour une utilisation des nouvelles technologies de l’informations d’une manière vraiment novatrice.

La première partie de cette réflexion terminait sur un constat : les blogs ont toutes les chances de devenir une source d’information privilégiée de demain, en raison du court-circuitage des médias et des pouvoirs. Mais la réflexion se poursuit ici car, après tout, cette caractéristique de pied de nez à la hiérarchie est propre à internet, et pas aux blogs : les grands quotidiens possèdent eux aussi des pages sur la toile. Et surgit dès lors un questionnement sur les avantages du blog vis-à-vis de ces « portails » que sont les sites webs des journaux officiels, dont la seule approche de l’interactivité se résume trop souvent à créer des forums non modérés pour que les lecteurs interagissent entre eux. Voilà qui n’aide pas à la distinction des rôles journaliste/politicien/citoyen, puisque toute personne participant à ces forums peut avoir l’impression d’être à même d’endosser les trois casquettes à la foi, ayant l’impression que le journaliste se contente d’émettre une simple opinion : il en irait tout autrement si (p.ex.) des journalistes modéraient ce type de discussion…

La question surgit dès lors : qu’apporte un blog ? Quels sont ses avantages vis-à-vis des portails des grands quotidiens ? Chaque système a ses propres avantages, en fonctions des moyens à disposition et des contraintes propres à son dispositif structurel originel. Par dispositif structurel originel, j’entends l’origine de la structuration du réseau informatif : le site web d’un journal est dépendant du savoir-faire du monde de la presse écrite, avec ses mécanismes cognitifs et ses réflexes traditionnels. Un blog peut, pour autant que le rédacteur n’ait pas ou peu été formaté par ce monde, développer son propre dispositif structurel originel. Enfin, les deux modes d’expressions partages avantages et désavantages propres à internet.

Sans chercher à établir une liste exhaustive de chacune des deux formes, on peut relever certaines caractéristique propres ou communes à celles-ci :
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Les blogs sont-ils l’information de demain ? – 1ère partie

Le titre est peut-être racoleur, mais j’ai USA Today, Le Matin et le GHI sous mes yeux. Il doit y avoir du mimétisme là-dedans.

La BBC, qui n’a rien en commun avec les précédents quotidiens, titre aujourd’hui pompeusement « Blogs vie with news for eyeballs » (Les blogs luttent avec la presse écrite pour attirer l’oeil), expliquant qu’avec le choix de Yahoo d’inclure les recherches de blogs, la blogsphère devient une réelle concurrence à l’information officielle. Passons le fait que Google ait lancé depuis au moins trois semaines déjà son propre système de recherche de blogs La BBC a actualisé son article, en rectifiant son omission. : la BBC, peut-être le média le plus indépendant au monde, l’un des plus critiques en tout cas, rend hommage aux blogs. C’est là une belle reconnaissance, à n’en pas douter.
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RSS pour les grands journaux de ce monde

Le plugin sage pour Firefox, qui trône fièrement dans ma barre de menu depuis le début de ce blog, ne serait rien sans alimentation (je dirais bien « sans carburant », mais le sujet est sensible en ce moment). Il permet de suivre des pages mises à jour en continu, ce qu’on appelle des « fils RSS« . Ce site en utilise, par exemple.

C’est pourquoi je met ici un liste des fils que je suis pas forcément régulièrement, mais qui me permettent d’être au courant de l’actualité mondiale en quelques clics. Avec une telle diversification des sources, j’aurais espéré voir plus souvent des positions contradictoires… signe des temps, les journaux ont tendance à reprendre les dépèches des agences de presse, se mouillent peu. Comme vous le constaterez, j’ai tendance à privilégier l’actualité internationale; les sites figurant ici, proposent souvent des nouvelles thématiques. En cherchant un peu sur le site d’origine, vous devriez être capable de trouver autre chose, si ces liens ne vous conviennent pas.

Si vous avez déjà Sage, il suffit de glisser les liens ci-dessous dans la barre de sage; vous devriez pouvoir en faire de même avec d’autres lecteurs de RSS.

La liste :
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Loup solitaire – un livre dont vous êtes le héros

Loup solitaire est plus qu’un livre. C’est plus qu’une série de livres. C’est des livres qui rendent héroïques; la preuve, même wikipédia en parle. Extraits :

Loup Solitaire (Lone Wolf) est une série de livres-jeu créés par Joe Dever (textes) et Gary Chalk (illustrations intérieures jusqu’au tome 8 Dans l’Enfer de la jungle), publiés en France par Folio Junior dans la série des Livres dont vous êtes le héros.

[…] L’univers de jeu est le monde de Magnamund, un monde médiéval-fantastique […]

Le monde de Magnamund est une planète située dans l’univers d’Aon. Elle est le lieu d’affrontement des dieux de la lumière, Kaï (dieu du Soleil) et Ishir (déesse de la Lune), contre le dieu des ténèbres, Naar.

Ce monde est donc divisé en deux : les royaumes dirigés par des humains, et le royaume des Seigneurs des ténèbres dont la capitale est la cité d’Helgedad. Les Seigneurs de ténèbres sont des êtres humanoïdes qui cherchent à dominer le reste de Magnamund en commençant par les territoires du Nord, les Fins de terre (royaumes de Sommerlund et de Durenor). Ils lancent pour cela régulièrement des attaques avec leurs troupes de Drakkarim (un peuple humain, les Drakkar, qui leur est dévoué) chevauchant des Kraans (reptiles ailés), de Gloks (giaks, sortes de gobelins) chevauchant des Loups maudits (doomwolf), et de morts-vivants : Vordaks (dotés de pouvoirs psychiques) et Monstres d’Enfer (helghasts, changeurs de forme).

Pour combattre les Seigneurs de ténèbres, les nobles de Sommerlund envoient leurs enfants se former au monastère Kaï (monastery of Kai), le dieu du Soleil, où on leur enseigne l’art de la guerre et où ils développent des pouvoirs mentaux spéciaux, tels que la télékinésie, la communication avec les animaux et les attaques mentales. Les seigneurs Kaï (Kai lords) ainsi formés constituent l’élite des guerriers du Sommerlund.

L’histoire commence 5050 ans après la création de la Pierre de Lune (PL) par les Majdars (Shianti), un puissant objet magique dédié à Ishir, la déesse de la Lune.

La Pierre de la sagesse Loup Solitaire tome 6Oui, je sais, ça fait un peu… euh… enfantin, mais j’ai décidé, après des années (vraiment) que j’avais des versions jouables des premiers bouquins, de tester le truc. On verra ce que cela donne.

Une piste de surf tellement balisée qu’elle semble plus adaptée au ski : le projectaon. Ceci est LE site. A l’origine quelques types qui se mettent en tête de diffuser les bouquins qu’ils ont sous la main, qu’ils ont scannés. Pistant Joe Dever, ils vont obtenir le droit de les reproduire, gratuitement. Tout s’emballe, et pendant quelques années, l’équipe va scanner, corriger, créer de nombreuses choses en plus des livres eux-mêmes. Notamment, le système statskeeper, qui via des simples cookies, permet de sauvegarder le personnage, ses points de vie, ses armes, etc. Du tout tout bon, que j’ai même mis… online ! Le Loup solitaire online, soit tous les bouquins (enfin, la vingtaine déjà scannée) de loup solitaire ! Oui, normalement ça devrait marcher, en ai-je déduit, puisque la sauvegarde est effectuée via des cookies. Si le navigateur les acceptes, il n’y a pas de raison… Achtung, c’est en anglais. Feedbacks des amateurs bienvenus.
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