Les Etats-Unis d’Amérique

La fin du libéralisme et la fin de la culpabilité – Israël perdra la guerre

Le sentiment culpabilité vis-à-vis des victimes, qui a conduit à la construction de l'ordre libéral mondial après la Seconde Guerre Mondiale, est en perte de vitesse depuis un peu plus d'une décennie en Occident. Il n'est pas étonnant que l'ordre libéral soit lui aussi mis à mal. Les événements qui s'accélèrent au Proche Orient depuis le 7 octobre 2023 nous le démontrent sans détour, il n'est plus question d'avoir honte des crimes commis lors de l'holocauste par exemple. Ainsi, si…

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La vie après avoir été producteur de cocaïne

La région du Guaviare en Colombie regorge de splendeurs : on peut évoluer sur l'une des plus anciennes formations géologique du monde (la Lindosa), contempler la macarenia clavigera, une plante unique qui teinte les rivières de pourpre et parfois de vert, observer une faune et une flore amazonienne unique au monde, tout en se rafraîchissant d'un lulo bien mérité, un fruit acide qui ne se mange pas mais se boit en jus, et se baigner dans les puits naturels, qui…

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Et surtout… la santé !

Charlie est mort, vive Charlie. La France se réveille avec la gueule de bois du pays touché par le terrorisme. Au même moment où des esprits libres se sont évanouis pour de bon, 2’000 morts au Nigeria victimes des djihadistes de Boko Haram nous rappellent que c’est un combat contre lequel nous ne sommes pas tous également armés. Les Français, eux, avaient des plumes; les Nigériens, eux, auraient peut-être souhaité en posséder. Quant à Breivik, lui, il se marre dans sa cellule, il se frotte les mains avec célérité, ces mêmes mains qui méthodiquement, ont mis le feu à une septantaine de Norvégiens.

La guerre dans laquelle nous sommes définitivement engagés, une guerre qui était là mais que nous refusions de voir, n’a de civilisationnelle que notre esprit limité. A la suite du 11 septembre 2001, les États-Unis, que l’Europe et surtout la France ne comprenaient pas, ont lancé la “guerre contre le terrorisme”. Il faut dire que question guerre, les Étasuniens en sont friands: contre le communisme, contre les drogues, contre les dictatures… il n’est plus un souci qui ne se résolve sans des tenues treillis. Là où le bât blesse, c’est qu’on ne peut parler de réussite: les gauchistes se maintiennent en Amérique latine malgré les assassinats, les drogues dures n’ont jamais autant extasié les Américains, les dictatures ont été remplacées par d’autres dictatures… La civilisation américaine, comme toute puissance hégémonique dans l’histoire, ne cesse d’attiser le feu dans lequel elle se brûle et se perd avec un plaisir masochiste. L’attaque ignoble du 11 septembre, écho d’une frustration qui a grandi dans un terreau fertile depuis des décennies, a engendré le fils naturel des États-Unis : la guerre. En Afghanistan, en Irak, au Yémen, au Pakistan, en Somalie, la liste des pays ciblés est longue. Et lorsqu’ils n’ont pas envoyé leurs boys faire le travail, ce furent des intermédiaires qui s’en chargèrent.

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Obama commence à gagner… contre McCain

Barack Obama ne gagne pas seulement des délégués. Il ne raffle pas seulement les super-délégués. Il provoque en plus des défections au sein des adversaires : cinq personnes, et aujourd'hui le responsable de la stratégie publicitaire, ont déjà déserté le camp de McCain, leur admiration pour Obama devenu incompatible avec leur tâche de défendre McCain. McKinnon, le responsable en question, avait déclaré, lors des joutes primaires républicaines, alors que l'avenir d'Obama était encore incertain : "[...] Je crois [que Barack…

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Une demande suspecte à l’ambassade américaine : I have a dream…

Adressé ce jour à l'ambassade américaine à Berne, Suisse : Monsieur l'Ambassadeur, Le 4 novembre prochain, votre pays va voter pour se doter d'un nouveau président. Ce président, bien qu'appellé théoriquement à régir uniquement la destiné des USA, va dans les faits avoir une influence dépassant le cadre des frontières américaines; en raison de l'impact que peut avoir le futur changement présidentiel au sein des Etats-Unis, je souhaiterais me voir accordé le droit de participer à l'élection de votre nouveau…

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On prend les mêmes et on recommence

George W. Bush et son administration resteront dans l'histoire pour avoir commis bien des impairs. Pour s'être trompés sur l'Irak, pour avoir ramené la torture dans les démocraties, pour s'être aliéné les alliés traditionnels européens, pour avoir ranimé avec une force jusque-là inconnue l'extrémisme, avoir été incapables de gérer l'ouragan Katrina, et j'en passe des meilleurs. Mais c'est surtout la guerre en Irak que l'on retiendra; bien décidés à en découdre, le gouvernement étasunien aura menti, associant le groupement terroriste…

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La Chine tombe dans le piège des droits de l’homme

Les Etats-Unis viennent, bien malgré eux, de tendre un piège magistral à la Chine. Condolezza Rice, en abaissant d'un niveau la catégorie de violeur des droits de l'homme de l'Empire du Milieu, a provoqué une réaction de ce dernier en deux temps : ce fut d'abord sur la défensive que la Chine rétorqua ne pas commettre de violations, puis il fit place à l'attaque : les USA seraient eux-mêmes des violeurs de ces mêmes droits. Alors que la naissance du…

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Obama et la continuité de la politique US; révolution programmée ?

Obama est certainement ce qui arrive de mieux aux USA depuis Kennedy. Un souffle d’air frais, une intelligence réellement idéale et non de circonstance uniquement, une empathie qu’on avait jamais vu parmi les politiciens de ces cinquante dernières années. Diplômé en relations internationales et en droit, il a su marier ses années d’éducation avec un militantisme tout d’abord éloigné des querelles politiques. Il est atypique dans l’univers politique étasunien; mais est-ce pour autant qu’un homme seul peut changer un pays tout entier ?

En matière de direction d’un Etat, la démocratie a tendance à placer des espoirs bien trop élevés sur ses dirigeants. Les attentes dépassent la marge de manoeuvre d’un leader politique, soumis à des contraintes invisibles; un homme politique, même élu, doit composer avec la situation crée par son (ses) prédécesseur(s), un contexte économique (et les moyens hérités de celui-ci), des alliances de circonstances, les promesses lancées durant sa campagnes, l’état des relations avec ses partenaires, etc. C’est pourquoi, à l’arrivée, l’électeur est parfois déçu du résultat, il ne comprend pas le décalage entre la volonté affirmer de procéder à des réformes, et le peu d’action entreprises par celui-là même qu’il a élu.

Ainsi, on a tendance à user de ce lieu commun du “ils sont tous pareils”, prélude à un “tous des pourris”. Cela pour bien souligner que la classe politique, dans son ensemble, est peu courageuse, et qu’à droite comme à gauche, le statu quo est privilégié. Bonnet blanc ou blanc bonnet, au nom du réalisme, on approche les relations internationales comme une longue suite d’évènements qui se répètent plutôt que comme des ruptures. Et très souvent, c’est à juste titre, les réformes étant par définition plus hasardeuses que le statu quo; dans le premier cas, qui en dehors des devins serait à même de prédire avec certitude les résultats ?
(suite…)

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