Les poils sous les bras. On peut classer selon le QI, la taille, le poids, les réalisations scientifiques, la femme, les enfants, le salaire, and so on. Mais selon les poils sous les bras ? Franchement, je n’y avais jamais pensé. Grâce à David (toujours à l’affût des bons plans), j’ai découvert avec stupeur qu’un groupe néo-marxiste féministe s’était lancé dans cette catégorisation un poil osée. Il faut le voir pour le croire : écologie libidinale. Toute la « théorie » sur le sujet se trouve là. C’est à crever de rire. C’est même tellement gros, que je me demande si c’est vraiment sérieux… j’en doute beaucoup. Ce serait couper les poils en quatre.
P’tit extrait sur le poil du rasoir :
La réalité de ce mensonge apparaît d’emblée lorsque l’on comprend que l’épilation n’a finalement aucune autre finalité que de vendre des produits dépilatoires auxquels il faudra rajouter des produits anti-odeurs et anti-sueurs outre des produits apaisants après-rasage ou post-épilatoire. Triple et même quadruple bonus pour les patrons des grosses boîtes capitalistes spécialisées.
Marrant, un poil plus loin, on y explique comment l’ESB (épilation sous les bras, à ne pas confondre avec encéphalite spongiforme bovine (sic)) est née il y a 5’ooo ans… rahhh, les méchantes multinationales déjà sous les pharaons ? C’est quand même un poil trop gros.
J’causais déjà du problème de l’idéologie; là, on atteint des sommets. Humides, cotonneux, mais des sommets quand même. Si dans l’autre post c’était un problème de connaissance de l’idéologie, ici, c’est un problème de cohérence avec son idéologie.
Des gens tenant des théories aussi loufoques, ça s’invite un mercredi à un diner. Quoi que… aussi le mardi, je crois que c’est pour les moches 🙂