Sarkozy : qui passe au premier coup n’aura pas droit à un second essai

Cette majorité est la plus jeune et la moins « conservatrice » de toutes celles que nous avons eues depuis 1958. Elle sera facile à mobiliser. Elle n'attend que cela. (...) Mais le volontarisme de M. Sarkozy (...) devra répondre aux attentes qu'il a lui-même suscitées et dont tant de garçons et de filles, interrogés dans la nuit de samedi à dimanche, ont montré combien elles étaient fortes (...) Certains jeunes, même, se laissaient emporter par une sorte de délire…

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Jeune UMP pour le Contrat Première Embauche (CPE)

Après ma dernière réponse à un libéral français, ce qui a poussé la barre de ce blog très à gauche, quoi de mieux pour le rééquilibrer que la tornade soufflant de la droite libéralo-conservatrice parisienne. L’un des mes amis m’a fait parvenir un texte dans l’optique d’apparaître sur ce blog, et dans un souci de rééquilibrage idéologique, je ne pouvais faire autre chose que le publier.

Je vous laisse avec la prose de Damien. Je m’octroierai certainement un droit de réponse ici même, car bien que partageant son point de vue sur le manque de projet de société d’envergure à gauche, je suis en profond désaccord avec lui sur de nombreux points.

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Demain aura lieu la troisième manifestation « anti-CPE » organisée par les étudiants et désormais certains lycéens français.
Avant toute chose, il est bon de rétablir quelques vérités sur la nature de ce Contrat Première Embauche (CPE) adopté par le parlement dans le cadre de la loi sur l’égalité des chances, et proposé par le Premier Ministre, Dominique de Villepin.

Sur le fond tout d’abord : Il s’agit d’un contrat à durée INDETERMINEE destiné aux jeunes de moins de 26 ans. La différence principale entre un CDI classique et ce CPE réside dans la durée de la période d’essai, qui est de deux ans pour le second. Un employeur peut donc, s’il a recours à un CPE, librement licencier son salarié durant cette période de deux ans. C’est cela principalement que certains étudiants critiquent, mettant l’accent sur la précarité présumée d’un tel contrat.

Ils tentent ainsi de nous faire croire que le jeune bénéficiaire d’un CPE peut être licencié sans préavis ni indemnités : C’est faux. L’employeur est tenu de donner un préavis d’un mois, et de verser au moins un demi-mois de salaire s’il procède à un tel licenciement.
Ils mettent l’accent sur le chômage des jeunes. Là encore, le CPE ne fait qu’améliorer les choses, en permettant aux jeunes licenciés de toucher les allocations après seulement 4 mois de travail, alors qu’il en fallait 6 en CDI auparavant.
(suite…)

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