Un article sur rue89 vaut le coup d’oeil:
Laurent Gloaguen, d’Embruns, me dit croire que le blogage était la raison principale de sa dépression nerveuse il y a deux ans. Il évoque les “causes exogènes”, telles que les commentaires, les menaces de mort, les recommandés d’avocats:
“Il y a aussi les causes endogènes, où l’on se met la pression tout seul -ciel, quelqu’un dit une connerie sur Internet, il faut que je réagisse tout de suite!- ou encore, quand on ne veut pas rater l’actualité, être le premier à sortir un truc, etc. Sans oublier l’angoisse quand on a rien trouvé à bloguer, que l’on n’est pas inspiré. Et je ne parle pas de l’agrégateur, tonneau des Danaïdes qui ne se vide jamais, qu’il faut toujours écoper si l’on ne veut pas être noyé, l’infobésité galopante… Et les courriels, et les ‘twitts’, tout votre environnement technologique incite à la suractivité et la dispersion. Le blogage intensif encourage les comportements compulsifs, la procrastination à outrance et entretient un état de stress permanent. Vivement déconseillé aux constitutions fragiles!”
Le blogueur doit aussi vivre avec ce qu’il a écrit, explique Anyhow.
“Parfois, j’écris un texte tard le soir, en rentrant d’un dîner qui s’est prolongé. Je me défoule, je balance tout ce que j’ai accumulé dans la journée. C’est une catharsis. Le lendemain matin, je me précipite avec angoisse devant mon écran et je découvre avec consternation ce que j’ai écrit la veille. Parfois je laisse le texte, alors que je ne suis plus d’accord avec moi-même. D’autres fois, épris de honte, j’efface le texte.”
“Stress de blogueur, tu m’étonnes”, me répond Vinvin des USA, qui, aux catégories précédentes, ajoute: “Le stress de faire comprendre à ses proches que c’est important de passer 3 heures par soir sur Internet, parce que ‘c’est l’avenir’… Avenir de quoi?” Et le stress quand on réalise que “le reste du monde se fout de votre blog comme de la marque d’accordéon d’Yvette Horner”.
La suite et la réaction de Laurent (Embruns)
Je me rassure, je ne suis pas un blogueur de fond… pas de stress, ni de problème … juste des vacances. à‡a m’arrivera surement jamais d’ailleurs, le rhum est bien plus important que mon blog.
Et tout cela sans parler du cri des cormorans, le soir, quand la mer monte !
ouais c’est clair… ça stress à fond ça, même si moi je les entends très loin…
Moi c’est plutot l’absence de commentaires qui aurait tendance a me stresser 😉
J’suis en pleine crise de l’écran blanc, c’est grave docteur
E. idem … bien que “stress” n’est peut être pas vraiment le bon mot … 🙂
Dul: une réponse dulienne serait: change de thème, en gris c’est plus facile. Sinon je dirais. “quel drame 🙂 “
je ne m occupe pas de mom blog… je ne suis pas a Paris en ce moment… pas de temps… un bisou depuis Istanbul
Des vacances des vacances……….. Mais quand on a un blog et qu’on est au bord du gouffre comme chaque blogeur, à quoi serviraient les vacances ???? 🙂 Sinon à se noyer ou se jeter d’une falaise 🙂
Non Toño t’es fait pour bosser, il faut le croire……………. y’a même un mec qui a dit travailler plusss pour gagner plussssssssssssss, bah putain je devrais être millionnaire :p hihihi
Marcela. Bonne vacances…
Vlad: “je suis fait pour bosser” … t’est pas un peu le gars qui a vu la femme de celui qui avait les oreille dans le plâtre???