Appel à contribution: les nouveaux défis de la privatisation de la sécurité en Amérique Latine

Pour ceux que ça intéresse, qui travaillent dans le domaine de la sécurité, dans l’académie, avec la société civile ou les passionnés: je vous propose de contribuer à  un ouvrage qui devrait être publié d’ici la fin de l’année. La langue de base est l’espagnol, mais nous allons accepter aussi des articles en anglais et en français.

Pour plus de renseignement, me contacter, merci d’avance et n’hésiter pas à  le faire circuler.

Appel à  Contribution

“Les nouveaux défis de la privatisation de la sécurité en Amérique Latine”

Le Groupe d’études sur la Négociation et la Gestion de Conflits du Centre de Recherches et Projets Spéciaux – Là­nea de Investigacià³n en Negociacià³n y Manejo de Conflictos del Centro de Investigaciones y Proyectos Especiales, CIPE en Espagnol– de l’Université Externado de Colombie et le Groupe d’académicien de recherche sur le Phénomène du Mercenariat et des Entreprises Militaires et de Sécurité privées –Chapitre Colombie- projette pour le second semestre de l’année 2008, la publication du livre « Les nouveaux défis de la privatisation de la sécurité en Amérique Latine ».

La publication propose de réunir, dans une logique transdisciplinaire (droit, sciences politiques, relation international, histoire, économie…) des spécialistes du thème, afin qu’ils partagent leurs avancées théoriques et empiriques de leurs recherches. L’objectif est de réunir une série d’articles d’analystes provenant d’institutions académiques nationales et internationales.

Pour cette raison, la coordination du Groupe d’Études sur la Négociation et la Gestion de Conflits et le Groupe d’académicien de recherche sur le Phénomène du Mercenariat et des Entreprises militaires et de sécurité privées, invitent les chercheurs et experts des diverses disciplines, à  aborder de telles études et à  écrire et envoyer leurs articles. Ces écrits seront évalués par un groupe de lecture de façon anonyme, lesquels prendront en compte la rigueur, l’originalité, la perspective analytique et les apports que l’article ait pour la compréhension du phénomène de la privatisation de la sécurité et l’utilisation de compagnies de sécurité privée.

Les chercheurs intéressés devront envoyer leur article avant le 15 août 2008. Les travaux devront être envoyés exclusivement par voie électronique et sous format Word ou PDF. Les articles ne pourront dépasser 15000 mots, et ils devront être écrits en caractères Times New Roman, taille 12 à  double espace. La langue de publication sera l’espagnol. Néanmoins, des textes en anglais ou français pourront être inclus. Finalement, un résumé en anglais ou en espagnol d’un maximum de 150 mots devra être adjoint, de même qu’une liste de trois à  six mots clés identifiant le texte.

L’envoi des textes devra être dirigé à  Amada Benavides, membre du Groupe de Travail de Nations Unies sur l’Utilisation de Mercenaires comme Moyen pour la Violation des Droits de l ‘Homme et l’Empêchement de l’Exercice de la Libre Détermination des Peuples, Bureau de la Haute Commissaire aux Droits de L’Homme, ou à  Antoine Perret, membre du Groupe d’Études de Négociation et de la Gestion de Conflits, par courriel aux adresse suivantes: catedraguillermogaviria@yahoo.es, antoine.perret@uexternado.edu.co ou antoine.perret@gmail.com.

Interpol garanti la validité des documents de l’ordinateur de Reyes

Interpol a donné son verdict, les ordinateurs de Raul Reyes n’ont pas été trafiqué. Les documents qui en sortent sont donc considéré comme valide.

Article dans Le monde:

Le Monde a eu accès à  une centaine de courriels qui traitent du Venezuela. “Le président Chavez a accepté sans sourciller la demande de 300”, écrit Ivan Marquez, un autre chef des FARC, après avoir été reçu par M. Chavez à  Caracas le 8 novembre 2007. D’autres courriels laissent penser qu’il s’agit de 300 millions de dollars. “Il faudrait préciser si c’est un prêt ou si c’est de la solidarité”, s’inquiète le dirigeant historique des FARC, Manuel Marulanda.

[…]

En février 2008, une rencontre secrète a lieu entre Ivan Marquez et le président vénézuélien. M. Chavez affirme qu’il dispose des “premiers 50 et d’un calendrier pour compléter les 200 sur l’année”. Il offre aux FARC un “quota de pétrole” et “des vieux lance-pierres qui marchent encore” (des fusils, selon Bogota) en provenance du Nicaragua. M. Marquez écrit : “L’ami de 348-6546-6447-6849-6471-6542 lui a suggéré de travailler le paquet par la voie du marché noir pour éviter des problèmes.” Ce chiffre serait le code pour la Biélorussie, fournisseur d’armes de Caracas. Révélés par le quotidien espagnol El Pais, ces documents ont provoqué la colère de M. Chavez, qui accuse la Colombie et les Etats-Unis d’ourdir un complot contre lui. Le rapport technique d’Interpol ne lèvera pas tous les doutes. “En filtrant les documents au compte-gouttes, Bogota prête le flanc aux suspicions de manipulation politique, note un diplomate latino-américain. On sait que la France a rencontré plusieurs fois les FARC pour obtenir la libération d’Ingrid Betancourt. Or, bizarrement, rien n’a encore paru sur le contenu de ces pourparlers.”

Les documents révélés sont une mine d’informations sur les FARC et leurs relations, émaillées d’incidents, avec le gouvernement vénézuélien. En 2000, M. Chavez reçoit officiellement une délégation des FARC, engagées dans des pourparlers de paix. Déjà , la guérilla fait savoir qu’elle veut de l’argent et des armes. Après la rupture du processus de paix, M. Chavez prend néanmoins ses distances avec les FARC, apparemment sur le conseil des Cubains. Aucune réunion “au sommet” n’aura lieu avant celle de novembre 2007.

Les faits validés sont plus ou moins les même autant chez El Tiempo comme chez El Espectador… Il nous reste à  attendre une réaction du Venezuela, peut être pas de son président, mais des autres…

Un seul truc me chagrine dans cette divulgation d’information, et j’attends avec impatience que cela sorte au grand jours, il n’y a rien sur l’Equateur et son président Correa, ni sur l’armement nucléaire, ni sur les relations française avec les FARC. Le doute restera-t-il complet?

Supercholita: la BD bolivienne

Supercholita et la nouvelle héroïne d’une BD bolivienne. Créé par Rolando Valdez, ce serait la première héroïne bolivienne, une super woman aussi maligne que cent politiciens réunis et plus rapide que la langue d’une commère. Et Evo Morales est un personnage clé, pourtant quand celui ci lui demande de l’aide elle répond: “désolé Evo, je ne fait pas de miracles”

On l’aura compris ça parle de politique, bien que l’auteur s’en défend et veut son personnage le normal possible… il voudrait juste demander l’unité du pays …

Bref c’était la star du festival BD à  La Paz…

Une (nouvelle) base militaire US en Colombie

Les États Unis s’installent, ils sont bien par ici, la Colombie est un pays confortable: la ville est sure et tranquille, parfait pour décompresser, les camps d’entrainement sont accessible et peu couteux. On arrive même a reproduire du réel facilement, et le top du top il existe une justification aux yeux du congrès US pour dépenser plein d’argent.

Ils supplantent déjà  la justice interne, ce qui leur permet de ne pas se préoccuper pour ce truc qu’on appelle la CPI (cour pénal international)… le paradis du soldat ricains c’est bien ici.

Alors pourquoi se gêner…

L’ambasadeur US William Brownfield l’a annoncé il y a deux jours, les USA vont surement déplacer leur base militaire équatorienne (Manta) en Colombie. Correa la veut plus… On le comprend, il parait qu’elle sert pour attaquer des bouts de territoire de son pays. Et c’est pas la première fois que cette base est mêlée à  des histoires louches, les premiers latinos envoyés en Irak par des entreprises militaire privée on été recruté depuis cette base. etc.

Cette base devrait être construite au nord, à  la Guajira… vers le Venezuela…. Tiens donc… le monde est rudement bien fait!

Equateur et Venezuela: leurs rapports avec les FARC se précisent

Les fameux ordinateurs de Raul Reyes parlent beaucoup, ce sont des machines nouvelles générations parce qu’elles sont capable de produire de l’inédit chaque jours… C’est super bien en relation international parce que cela permets au chefs d’état, tous confondu, de s’adonner à  leur sport préféré: la blablate… et comme gouverner c’est fatiguant, ils préfèrent les ordinateur de Reyes. Pendant ce temps la population attends que le conflit s’arrête et les otages attendent la neige en Amazonie.

Si on revient un peu sur les détails on voit que ces temps on a de nouvelles (!!!) informations: Chavez a collaboré avec les FARC, les a aidé à  s’armer, les a financé… etc. Il leur a même demandé de former un peu les militaires venezueliens… Il faut aller lire les articles du journal Le monde et de El Pais. J’avoue que là  je ne suis pas septique. D’autres sources (de terrain comme on dit dans le jargon) le confirme. Et cela fait, parait-il, un moment que ça dure.

El Pais cite un mail daté du 8 février 2008 dans lequel Ivan Marquez explique qu’Hugo Chavez jouerait le rôle d’intermédiaire avec les autorités biélorusses. “L’ami de Biélorussie a suggérer de faire passer le paquet par le marché noir (…) Le 17 de ce mois, un haut responsable proche de notre ami de Biélorussie arrive à  Caracas pour finaliser l’affaire. Angel nous a demandé d’être présents pour s’accorder directement avec lui”, indiquerait le mail. Angel serait le pseudonyme de M. Chavez et “l’ami de Bielorussie” serait Và­ctor Sheiman, secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse et proche du président Lukachenko.

Pour le reste le problème est que, bien souvent, le gouvernement colombien n’est pas très crédible, sans parler de ses liens avec les paramilitaires, parce que dès le moment où on veut bien écouter ce que disent les guérilléros il faut aussi écouter les paramilitaires… Si le gouvernement colombien n’est pas crédible c’est simplement parce qu’il veut on faire trop. Le coup de l’armement nucléaire était trop gros, trop faux, trop tout ce qu’on veut. On l’a d’ailleurs vite oublié.

Ensuite l’attaque contre Correa a été aussi très mal menée… et au niveau international c’est pas passé.

La réponse du premier concerné est claire: (interview de Marie Delcas pour Le monde)

Les documents de Raul Reyes semblent indiquer que le gouvernement équatorien entretenait des liens avec les FARC…

Je me moque de ces documents et de ce qu’en pensent les Etats-Unis, Interpol et la Colombie.

Et le problème est que les preuves sont plus qu’insuffisante, mélangées une intervention remplie de mensonges. L’attaque ne s’est pas du tout réalisée comme le gouvernement colombien l’annonce. (sans parler des nombreux changement dans leur version, par exemple ici)… même les militaires colombiens l’acceptent en messe basse, et l’ambassadeur des US refuse donner des détails…

Le résultat est que Correa bénéficie du soutient de presque toute l’Amérique Latine et de l’Espagne sur la question. Ce qui amène à  des conclusions qui ne plaisent guère en Colombie… pourtant (j’en parlais déjà  là  tiens..).

Vous avez évoqué la possibilité de reconnaître aux FARC le statut de belligérant…

Si les FARC, qui ont une armée organisée et qui contrôlent une partie du territoire, cessent leurs actions terroristes, s’ils cessent les prises d’otages, s’ils respectent le droit humanitaire, nous pourrons les reconnaître comme un interlocuteur afin de négocier la paix. La France a exactement la même position que l’Equateur. (Le ministre français des affaires étrangères) Bernard Kouchner me l’a confirmé (à  Quito fin avril). Si c’est pour négocier la libération des otages ou, mieux encore, la paix en Colombie, l’Equateur est prêt à  tout. Ne comptez jamais sur nous pour la guerre.

Alors au jour d’aujourd’hui, si on a probablement suffisamment d’info pour croire que Chavez a soutenu (et soutient?) les FARC, la possibilité que telles affirmations soit valide pour le cas de Correa est chaque jour un peu plus réduite. La crédibilité international du gouvernement d’Uribe ne devrait donc pas s’améliorer.

L’Argentine est un pays dangereux

Tout le monde croit que l’Argentine est synonyme de vacances, de tranquillité , voire même de sécurité… Bin non, c’est surement le pays le plus dangereux de l’Amérique du Sud. Il suffit de voir Dul, qui dernièrement a fait des acrobaties à  vélo et fini à  l’hôpital avec ses lunettes en miettes.

Et ce n’est pas la première fois que l’Argentine sévit, Clément en avait déjà  fait les frais il y a quelques mois. Sans parler bien sûr de Guillaume qui lui est devenu fou en Argentine. Alors franchement, on dit toujours du mal de la Colombie, mais entre nous, on le sait bien, c’est le pays le plus tranquille de ce continent, la preuve en image de ce week-end:

Le colombien Herbin Hoyos Medina reçoit un prix journalistique

Herbin Hoyos Medina est connu pour son travail radio “las voces del secuestro” (les voix du séquestré), où il permet aux familles des otages de s’exprimer et de s’adresser aux leurs retenus dans les entrailles de la jungle.

Il a été lui même séquestré pendant quelques semaines, et depuis il se dédie à  donner un espoir à  ceux qui reste privé de liberté. Son travail est connu, sans vraiment l’être par ici, rappelons nous que cela ne fait pas très longtemps qu’on parle des otages, après presque 6 ans d’oubli… Lui ne les a jamais oublié et des milliers d’otages qui l’écoutent le disent, sans cette émission on aurait craqué.

Il recevra mardi 6 mai le prix “Perfil Internacional a la Libertad de Expresià³n“, pour son travail pour la liberté d’expression… Il le recevra en Argentine…

Via perfil.com envoyé par Patrick.

Plusieurs articles à lire

Dans le Figaro international une belle série d’articles parle de la Colombie et de l’Amérique du Sud. C’est assez rare, donc ça mérite bien un déplacement.

Un Baron de la drogue tué en Colombie:

La police colombienne a tué mardi Miguel Angel Mejia, l’un des narcotrafiquants colombiens les plus recherchés, après qu’un informateur a conduit les officiers jusqu’au ranch où il se cachait.

Connu comme l’un des deux «Jumeaux», Miguel Angel Mejia, était à  la tête de l’un des plus gros gangs de trafiquants de drogue de Colombie. Il a été tué lors d’un raid par 14 officiers de police à  La Union, dans le nord de la Colombie, a précisé le ministre de la Défense Juan Manuel Santos. Croyant d’abord avoir tué son frère Victor, la police a finalement identifié Miguel Angel après l’avoir autopsié.

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Pourquoi est-il aussi difficile de libérer Ingrid Bétancourt:

Prisonnière depuis plus de six ans dans la jungle colombienne, Ingrid Betancourt est aujourd’hui la victime d’une queue de comète historique. Le mouvement de guérilla communiste qui la détient est un anachronisme, une survivance du passé en voie d’extinction. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie n’ont plus le vent en poupe.

En Colombie, le président Alvaro Uribe avait fait sa priorité de l’écrasement des Farc et de la restauration de l’autorité de l’État sur un territoire à  la géographie impossible, grand comme deux fois la France. Il est en passe de réussir. Il a doublé les effectifs de ses forces de sécurité et considérablement modernisé l’armée grâce aux États-Unis. Les forces colombiennes ont repris le contrôle des routes et repoussé au fin fond de la jungle la guérilla, dont les effectifs ne cessent de fondre. Porté par le retour des investisseurs internationaux et par une croissance économique de 7 % l’an, Uribe a les moyens de financer des programmes de réinsertion sociale pour les guérilleros repentis, ainsi que la construction d’infrastructures dans les campagnes reculées, afin de gagner à  la cause du gouvernement la paysannerie, naguère vivier du recrutement des Farc.

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Kouchner n’a pas convaincu Uribe de travailler avec Chavez:

Bernard Kouchner, en visite en Colombie, s’est entretenu lundi avec le président Alvaro Uribe, pour tenter une nouvelle fois de débloquer les négociations en vue d’un accord humanitaire visant à  échanger des guérilléros colombiens prisonniers contre des otages des Farc, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

Aucun communiqué n’a été publié à  l’issue de l’entretien, signe que les choses n’ont guère progressé. Le président colombien, à  qui sa fermeté à  l’égard des Farc et les succès de son armée sur le terrain valent une immense popularité dans son pays, n’a pas changé sa position. Il refuse toujours de redonner un rôle de médiateur à  son homologue vénézuélien, Hugo Chavez, qui est très populaire parmi les 8 000 guérilleros de base des Farc.

Idéologiquement à  l’opposé

Le président Uribe a expliqué au ministre des Affaires étrangères que sa priorité restait de battre militairement les Farc. En ce qui concerne les médiations pour obtenir la libération des otages, le chef de l’État colombien s’en tient à  celles qu’il a confiées à  l’Église et au Parti communiste colombien. Pourtant, ces médiations n’ont jamais réussi. Seul Chavez est parvenu à  faire libérer des otages par les Farc, deux le 10 janvier dernier (dont Clara Rojas, l’ancienne directrice de cabinet d’Ingrid), et quatre le 27 février (dont l’ancien sénateur Luis Eladio Perez, compagnon de détention et de cavale ratée d’Ingrid).

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L’US Navy se déploie autour de l’Amérique latine:

Désireux de faire face à  la montée en puissance des gouvernements de gauche dans leur arrière-cour, les États-Unis recréent la IVe Flotte.

C’est désormais officiel : le Pentagone va ressusciter sa IVe Flotte, avec pour mission de patrouiller dans les eaux latino-américaines et des Caraïbes. Créée pendant la Seconde Guerre mondiale pour protéger le trafic dans l’Atlantique Sud, la structure a été dissoute en 1950. «En rétablissant la IVe Flotte, nous reconnaissons l’immense importance de la sécurité maritime dans cette région», a déclaré l’amiral Gary Roughead, chef des opérations navales du Pentagone.

Basée à  Mayport, en Floride, la flotte travaillera sous la double tutelle de la marine américaine et du commandement Sud de l’armée, chargé de l’Amérique du Sud et des Caraïbes. Elle sera commandée par le vice-amiral Joseph Kernan et devrait disposer d’un porte-avions nucléaire.

Pour Alejandro Sanchez, analyste au Council on Hemispheric Affairs, un centre d’études sur l’Amérique latine établi à  Washington, «le rétablissement de la IVe Flotte est plus un geste politique que militaire, destiné à  faire face à  la montée en puissance des gouvernements de gauche dans la région». Le Pentagone ne prend pas la peine de camoufler ses intentions : «le message est clair : que cela plaise ou non aux gouvernements locaux, les États-Unis sont de retour après la guerre d’Irak», explique Sanchez.

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Lula sauve le monde

Le président brésilien Lula défend la production de biocarburant devant la FAO. Via Le monde:

“Ne me dites pas, pour l’amour de Dieu, que la nourriture est chère à  cause du biodiesel. La nourriture est chère parce que le monde n’était pas préparé à  voir des millions de Chinois, d’Indiens, d’Africains, de Brésiliens et de Latino-Américains manger”
[…]
“Nous voulons en parler sans passion, de façon rationnelle et pas du point de vue européen”, a poursuivi le chef de l’Etat brésilien. M. Lula répondait ainsi publiquement au rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à  l’alimentation, le Suisse Jean Ziegler, qui avait qualifié de “crime contre l’humanité” la production massive de biocarburants. Les biocarburants ne sont pas “le vilain qui menace la sécurité alimentaire” des pays pauvres, a assuré le président brésilien qui a, au contraire, mis en cause l’augmentation du prix du pétrole et les subventions des pays riches à  leurs agriculteurs. “Rares sont ceux qui mentionnent l’impact négatif de l’augmentation du pétrole sur les coûts de production et qui s’élèvent contre l’impact nocif des subventions et du protectionnisme dans le secteur agricole”, a-t-il accusé. Pour lui, s’il n’y a pas de réduction des subventions agricoles en Europe, il sera difficile pour les pays pauvres d’être compétitifs.

Il a pas complètement tort, mais quand même…

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Il nous reste plus qu’à  espérer que Tonton Francis sorte ses super talents et arrive à  le raisonner…