Chavez accueille les FARC dans son palais

Mà¡quez, Chavez, Cordoba (senatrice colombienne)

Le président du Venezuela Chavez a accueillit Ivà¡n Mà¡rquez, membres du secrétariat des FARC dans son palais présidentiel Miraflores à  Caracas. Mà¡rquez réitère la volonté des FARC d’une zone démilitarisée pour effectuer un échange humanitaire, il demande aussi la libération de 500 guérilleros prisonnier. Chavez annonce sa prochaine rencontre avec Marulanda, chef des FARC et il espère pouvoir apporter des preuves de vie des otages à  Sarkozy quand il ira le visiter à  Paris le 20 novembre.

Les FARC n’ont pas eu une telle tribune depuis 2002 et la fin des négociations avec le président Pastrana.

Chavez accueille les FARC

imagen-3802354-1.JPGC’est fait, Chavez a annoncé que des représentants du secrétariat des FARC étaient arrivé au Venezuela et qu’il devait les voir très bientôt. On a aussi eu des nouvelles d’Ingrid Betancourt, il y aurait des preuves comme quoi elle est vivante.

Ici, il me semble que les réactions sont vraiment partagées, il y a ceux qui croient absolument dans la nécessité de l’échange humanitaire et parmi eux ceux qui voient d’un très bon oeil la participation de Chavez et ceux qui y voient plutôt une vaste blague.

Sinon il y a ceux qui sont contre toute discutions avec les FARC… ce sont des terroristes y punto! Le problème est que c’est la seule façon de faire libérer les otages, alors que les guérilleros emprisonnés sont en général (sauf les chefs) libéré après 3 ou 4 ans.

Pour beaucoup Chavez représente une bonne opportunité, il est assez copain avec Uribe pour pouvoir discuter et les FARC ont tendance à  l’admirer. Un médiateur parfait parce qu’il est accepté par les 2 parties. Sans trop vouloir entrer en détail du pour ou du contre il y a une chose que j’aurais envie de relever… à‡a fait plus d’une année qu’on tourne autour du pot. à‡a fait plus d’une année que le thème fait la une des journaux. Alors franchement si on voulait pas donner de tribune aux FARC ce serait pas plus simple de leur donner un bout terre un mois, ils lâchent les otages et chao.

Les grands gagnants du “un jour c’est oui, un jour c’est non” ce sont les FARC … et personne d’autre!

Les Marie dans les Andes

Marie et Marie sont sur leurs vélos. Marie tombe du vélo… (imaginez vous même la suite)

Elles disent avoir mal fesses pourtant elles avancent, aux dernières nouvelles elles avaient franchi leur premier col. Les détails, par Marie:marie-a-velo

Ca y est! nous y voila, enfin les Andes tant attendues…elles sont
magnifiques…

Pour nous il etait impensable de ne pas rentrer dans la chaine montagneuse
en velo, mais qui dit Andes, dit bonnes montées…nous sommes donc passee
du niveau de la mer à  un col à  4327m d’altitude…le tout en 6 jours, on
etait toute excitee toute les deux dans la pampa…Le plus difficile a ete
la logistique de l’eau, la vallee que nous avons pris s’appelait Pampa
Galerias, et il n’y avait rien, du desert, du sable, de l’altitude,
beaucoup de camioneurs avec qui nous parlons beaucoup de l’etat de la
route, de ou sont les points d’eau, des tiendas pour trouver un peu de
bouffe…apres nous avons commence a voir des lamas et encore du sable et
toujours pas d’eau, donc il nous fallait transporter pas mal de litres,
donc du poids. Faire du velo à  4000 m demande beaucoup d’effort, il faut
prendre son temps, mais la vie a 6 km/h c’est pas mal …et le soir nous
posions notre tente dans la pampa (ce qui nous a valu des crevaisons…).

Une fois le col passe, nous avons eu droit a une descente à  58km/h, on
faisait la course avec les camionneurs, et on est passee dans une autre
vallee, les Andes vertes ou il y a des cultures, de l’eau et de la vie
surtout, mais nous sommes toujours proche des 4000m d’altitude, donc on
avance pas tres vite. Une famille nous a acceuillit chez elle pour la
nuit, on etait un peu deshydrate et tres mal a la tete. Ils ont pris soin
de nous, et les enfants nous on emene voir des ruines incas a cote du
village…enfin des moments inoubliables.

Ce soir nous sommes dans un petit village andin à  3800m d’alti., ou la
musique resonne a tue tete. En fait on ne frequente que des petits bleds
ou il n’y a jamais aucun touristes, et du coup tout le monde nous parle et
on peut mettre une heure a traverser une rue. On en profite pour recuperer
un peu, se laver, faire de la mecanique velo, manger dans la rue, parler
tricotage avec des madames colorees.

les marie dans le sac

Plus de photo ici

De la pub (pour Marie)

Deux amies d’Uni (Marie et Marie) se lancent à  la conquête de l’Amérique du Sud à  vélo dans quelques jours, elles ont même décidé ouvrir un compte Picasa pour qu’on puisse suivre. Un exploit à  la vue de leur goût pour l’informatique… alors je me suis dis que pour leur départ j’allais leur faire plaisir. Une des deux Marie (elle se reconnaîtra) m’a dit un jour: “j’aime bien ton blog parce qu’il n’y a pas de pub”. Ce jour là  je suis resté sans voix, comment devais-je le prendre? J’ai finalement décidé de le prendre mal, en gros ce que j’écris elle s’en fout, le seul truc qui compte c’est que je ne fasse pas de pub pour les grandes multinationales. Alors pour faire chier (je suis très chieur ces derniers temps) j’ai décidé de faire de la pub sur mon blog. J’attendais juste l’opportunité qui va bien. J’ai pas du attendre longtemps…

Il y a un peu plus d’un mois maintenant, l’agence de communication en ligne heaven basée à  Paris m’a contacté pour le compte de Microsoft Hardware et me proposer de tester leurs webcams dans le but d’avoir un retour sur leur produit. J’ai accepté, en pensant à  ma copine Marie. Ils m’ont donc envoyé une lifecam ainsi qu’a deux de mes proches. à‡a fait maintenant deux semaines que je fais joujou avec mon nouveau gadget et je me marre bien. En tout cas elle plus de gueule que la précédente et possède plein d’options (j’en ai sûrement pas utilisé la moitié …). On peux jouer avec l’image, faire des zoom, des petits films et des photos, faire des montages avec des poissons et des guitares.. un vrai jouet je vous dis. Sauf qu’après deux semaines on revient sur terre et on utilise la bête juste pour téléphoner à  sa maman et on oublie les poissons.

Un truc qui au départ me semblait génial pour sa fonction de base de la webcam (téléphoner) était le micro intégré à  la bête, plus besoin de se trimballer un truc vers la bouche avec un câble qui ressemble à  une laisse, le pied. Mais voilà  après quelques temps je me suis rendu compte d’un soucis. Si je l’utilise pendant les heures de pointe, il y a un sacré bruit de fond depuis la rue (mon ordi est collé à  une fenêtre qui donne sur la rue) et du coup les gens qui m’écoutent entendent en même temps les ambulances qui passent. Bien mais pas top, avouons-le.

Alors voilà , merci, le cadeau est sympa, je m’amuse bien, mais j’ai enlevé l’option son… et je réutilise mon vieux micro avec son câble…

L’idéal maintenant serait une webcam avec un micro séparé sans fil .. et si la webcam n’a pas fil ce serait encore mieux, je pourrais faire visiter mon appart à  ma grand mère qui me dit qu’elle ne supporterait pas les 10 heures d’avions…

(Pour les Marie, je blague bien sûr, bisous et bon voyage)

Internationaliser l’Amazonie?

foret-amazonienneLa lecture d’un des post de Francis, qui m’emmena à  celui de Jean-Luc m’a fait revenir à  un vieux débat, toujours d’actualité. L’internationalisation des patrimoines de l’humanité, à  l’instar de l’antarctique on pourrait internationaliser la forêt amazonienne pour tenter de la protéger de manière plus efficace. Sans débattre sur la réelle capacité d’un système international à  être plus efficace que les actuels états chargé de la survie du poumon de la planète. Je voulais aborder la simple idée de réaliser ce petit changement.

Sujet polémique, sans aucun doute, mes amis colombiens m’ont gentiment rappelé la définition de l’impérialisme. Oui mais….

C’est après être passé pour un con que j’ai trouvé un texte, qui date un peu (2000) mais qui vaut son pesant d’or. Cristovam Buarque, ex-ministre de l’éducation brésilien, répond à  la question:

En effet, en tant que Brésilien, je m’élèverais tout simplement contre l’internationalisation de l’Amazonie. Quelle que soit l’insuffisance de l’attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre
En tant qu’humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l’Amazonie, je peux imaginer que l’Amazonie soit internationalisée

Mais il précise et c’est là  que ça commence à  me plaire vraiment:

[…]nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l’humanité que l’Amazonie l’est pour notre avenir[…]
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l’Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d’un pays.
Brûler l’Amazonie, c’est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l’économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Et encore:

Avant l’Amazonie, j’aimerais assister à  l’internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à  la seule France .
Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l’Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d’un seul propriétaire ou d’un seul pays.

Il conclut magnifiquement:

En tant qu’humaniste, j’accepte de défendre l’idée d’une internationalisation du monde.
Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l’Amazonie soit à  nous. Et seulement à  nous!

Vivement que l’ONU nous donne des passeports “planète terre”…

à la conquête de la Terre de feu

Après la traversée en bateau nous arrivons à  Porvenir, un petit village mignon, mais on ne fait presque pas attention à  ce qui nous entoure. Cela fait à  peine une semaine que j’ai retrouvé mon frère, et après plusieurs mois de voyage je suis juste content de discuter avec lui, de manger du fromage et du chocolat. Alors on quitte Porvenir le jour même, nos gros sac sur le dos, de quoi se nourrir pour 3 ou 4 jours et plein d’énergie et de motivation. Nous partons à  pied, une carte en main, à  la conquête de la Terre de Feu et sûr de notre coup. Après quelques heures de marche nous décidons de planter la tente et de profiter de ce paysage incroyable, sans arbre, vallonné où trottent plein de bébêtes.

Le soir on se cuisine une bonne platée de pâtes, un lac à  nos pieds nous sert de source. Nous regardons ensuite le tardif couché du soleil et nous admirons quelques instants le ciel étoilé avant de sombrer dans un sommeil profond. Tout est parfait.

Le réveil est un peu plus dur, le thé avec l’eau du lac a un sérieux goût de sel. Un blague qui nous fait pas vraiment rire, nos stocks d’eau sont très limité et si nous ne trouvons pas de sources nous risquons d’avoir des problèmes. Pourtant en Patagonie l’eau ne devait pas être un souci…

Malgré tout, nous décidons de reprendre notre route, à  chaque lac on vérifie le goût de l’eau. A chaque fois le même dégoût, ce n’est franchement pas agréable. Le temps passe et la première voiture que nous voyons en deux jours nous prend en stop. Sur 10 kilomètres, rien de transcendant. Selon la carte que nous avons, nous sommes à  une centaine de kilomètres de notre but. Sans eau ça va être dur. Un autre voiture nous avance dix de plus. Mais là  c’est le drame, on apprend que la prochaine ville n’est pas à  cents mais trois cent kilomètres (un peu moins en réalité). La question n’est plus seulement celle de l’eau, mais aussi celle de la bouffe, du temps etc.

On ne sait pas vraiment quoi faire alors on continue à  marcher, espérant une solution miracle, en se regardant comme deux cons, avec notre carte pourrie. Sans se le dire nous pensons tous les deux la même chose… bordel de merde! C’est la deuxième fois qu’on se fait avoir comme des bleus pour une histoire de saloperie de carte. On n’a pas appris!

Mais finalement le miracle arrive assez vite, on a toujours de la chance quant on voyage. Un nuage de poussière arrive à  mille l’heure, le bus qui passe deux fois par semaine fonce sur la piste. Sans réfléchir on se met au milieu les bras en l’air pour lui faire des signes, et même si au dernier moment on se rabattra sur le bas côté (imaginez si les freins étaient pourris!), nous étions bien décidé à  stopper ce bus. Bien logiquement il est plein, mais le chauffeur nous propose le couloir à  moitié prix. Sans hésiter on accepte. Nous retrouvons nos compagnons de traversée qui eux sont restés à  Porvenir pour attendre le bus qu’ils avaient réservé deux ou trois jours avant!

Quelques heures plus tard, après avoir passé la douane, descendu et remonter dans le bus pour éviter le terminal de Rio Grande, nous arrivons à  Ushuaia.

El fin del mundo.

San andres et providencia à la CIJ!

En 1928 La Colombie et le Nicaragua ont signé un traité délimitant les frontières maritimes de ces deux pays. Ce traité défini légalement la situation des îles de San Andres, Providencia et Santa Catalina qui sont située à  quelques kilomètres des côtes du Nicaragua et à  presque 500 kilomètres des côtes colombiennes. A ce moment la Colombie hérite de manière assez logique de cet archipel. De “manière assez logique” dans le sens où déjà  avant l’indépendance sudaméricaine ces îles faisaient partie de la couronne espagnole attachée à  ce qui est maintenant la Colombie. Au moment de l’indépendance et de la création de la “Gran Colombia” par Simon Bolivar ces îles continuèrent à  faire partie de l’aventure et finalement elles restèrent attachée à  la Colombie malgré l’échec du projet de Bolivar.

Mais voilà  à  cette époque le droit maritime est tout frais, de nombreux traités sont signés. Mais celui la ne respecte pas vraiment les normes en vigueur, ni même la logique géographique. Alors le Nicaragua a décidé de faire appel à  la Cour International de Justice (CIJ) pour réclamer ce qui selon lui doit lui revenir de droit. En ce moment la Cour est en train de se charger du problème. La Colombie défendant bien logiquement son “bien”. La première idée est bien sûr dire que le Nicaragua a signé un traité. C’est vrai, mais entre 1927 et 1934 le Nicaragua était occupé par les Etats-Unis. Alors il est facile de dire (et de démontrer) que le traité a été signé sous la pression d’un tiers. Ce qui, selon le droit des traités (Convention de Vienne sur le droit des traités1969) est une raison pour rendre nul le traité.

Mais pour l’instant la Colombie mise sur la non compétence de la CIJ. La Cour est en train de délibérer, en attendant patiemment le résultat  je me suis dis qu’il était grand temps que d’aller connaître ces petites îles. L’excuse est toute trouvée, il me faut un reportage sur place pour mon blog, sinon ça ne fait pas du tout sérieux. Alors en juillet c’est sûr, je vais y faire un tour. J’ai déjà  réservé les billets!

adios glacier, adios

Les souvenirs de voyage sont presque toujours des souvenirs de moments positifs qui rendent nostalgique, nostalgique d’une époque, d’un bon moment. Rarement ce sont des souvenirs tristes, voire même des échecs douloureux. Etrangement le cerveau fait le ménage, où simplement transforme le souvenir difficile en moment où l’on a appris quelque chose.

Cette logique, que je n’imagine pas m’être personnelle a eu une faille il y a quelque temps. Etrangement mon cerveau a transformé un agréable souvenir en un questionnement affligeant.

C’était il y a un peu moins de dix ans, en Bolivie, à  la La Paz pour être précis. J’avais l’adresse d’un centre de guide de montagne qui collaborait avec l’école de guide de Chamonix. En tant qu’amateur d’alpinisme et de ski je me devais d’aller y faire un tour.
Après une courte discussion, on me demande si je sais skier. Bin oui, je crois même que j’ai appris avant de savoir marcher. Quoique, faudrait demander à  mes parents.
Alors vite fait, le guide me dit que si je trouve 4 ou 5 compagnons il nous ouvre la station la plus haute du monde. Waouh, skier à  plus de 5300 m d’altitude ça motive. Le lendemain les compagnons sont tout trouvé et nous voilà  parti pour le glacier de Chacaltaya.

La “station” s’avère être une piste avec un remonte pente… enfin un câble tracté par un moteur de 2 CV sur lequel il faut s’accrocher comme on peut. Le ski à  cette altitude n’est pas la chose la plus simple que j’aie pu essayé dans ma vie, après 3 virages il faut s’arrêter pour souffler.
Dur mais jouissif, un moment inoubliable. Après à  peine trois heures de ski on est mort, complètement mort. Mais quel plaisir!

Jusque là  tout va pour le mieux, je me souviens encore de ces moments avec un sourire aux lèvres, sauf que… voilà … en avril de cette année 2007 je lis un article sur BBC mundo qui m’apprend que le glacier de Chalcaltaya est en train de disparaître de manière accélérée. Ce glacier a plus de 18 mille ans et ces 20 dernières années il a diminué de 80%. On attend sa fin pour 2015… c’est-à -dire maintenant.

à‡a m’énerve, contre moi, contre tout le monde, contre ceux qui ne veulent pas une réduction chiffrée des émissions de gaz, ça m’énerve de penser que je vais devoir apprendre à  mes enfants à  jouer au chameau et non à  skier, de penser qu’on attend parce qu’on ne sait pas quoi faire… ça m’énerve, peut être simplement parce qu’on m’a pourri mon souvenir… mais ça m’énerve.

 

 

Un belle leçon de tango!

Voilà  un séjour qui se termine en beauté pour les argentins, ils pourront dire demain: “nous sommes venus, nous avons vu et nous avons perdu.”
Une belle équipe, Boca Junior, très belle équipe. Ils sont tous venus avec beaucoup d’envie, envie d’apprendre. Et c’est une leçon de tango qu’il leur a été offerte. En trois temps. Une heure et demi de pur plaisir où les argentins ont pu redécouvrir leurs racines. Les colombiens leur ont donné, avec beaucoup de talent, tous ce qu’ils avaient.
Apprendre à  danser le tango aux argentins n’est pas une tâche facile. Pas facile de montrer à  ceux qui étaient les maîtres que leur époque est passée, pas facile de ne pas les vexer en leur démontrant simplement qu’ils ne sont plus à  la page. Pas facile de dépasser grand père tout en lui montrant le plus grand respect…
Les colombiens de Càºcuta ont réussit tout ce qui était en leur pouvoir, maintenant il reste à  voir si les argentins supporteront…
Pour se rappeler que oui, c’était les grands maîtres en la matière je vous propose Carlos Gardel. Un grand parmi les grands, décédé en 1935 dans un accident d’avion aux alentours de Medellà­n.
Adios Muchachos… 3-1 beau match!
[audio:Carlos Gardel_Adios Muchacho.mp3]