Alors qu’aujourd’hui on commémore les 40 ans de la mort du Che ça me rappelle de ma tendre jeunesse où j’ai connu (sûrement comme tout le monde) les groupes alterno, les punks, rude boy, skin et autre en tout genre. Certains sont plus actif que d’autres, plus politisés, mais toujours, ou presque, marrant. Préparation de manif’, journaux, collecte etc. Ensuite tout le monde grandit, certains oublient, d’autres continuent en se structurant, travaillent en ONG, entrent dans des partis politiques … mais rare sont ceux qui vont au bout, en général tout le monde lit Coelho puis Kundera et finit par mûrir. Sauf un ou deux, qui restent bloqués. Le résultat est rarement beau.
L’hollandaise Eillen est un de cas, une de ces personne restée bloquée… Les militaires colombiens ont trouvé son journal de bord lors d’une de leurs attaques de ces derniers mois. On découvre de magnifiques détails de la vie communautaire chez les FARC. Bizarrement c’est un peu différent des squats européens. La vie sexuelle n’a pas l’air d’y être très sympathique, ça tourne beaucoup, le sida est courant. Les femmes ne sont pas respectées comme le voudrait l’idéal communautaire gauchissant, le partage des tache ménagère n’est pas vraiment équitable. Eillen une jeune diplômée en langue réfléchi de temps à autre sur dans son journal et raconte que la vie de combattant l’emmerde, parfois elle se demande ce qu’elle fout là , pourquoi elle combat. Elle se rappelle ensuite qu’elle est venue lutter contre la pauvreté colombienne, l’injustice…
Elle a connu les FARC pendant l’époque des négociations du Caguan (98-02) , ensuite elle a prit la décision de les rejoindre dans la jungle, elle a sûrement pas prit le temps de finir son bouquin…
Et maintenant quoi? bin rien elle est là bas, comme une conne, en train de finir sa crise d’adolescence, passer le cap Coelho et de se rappeler la grande histoire de Che Guevara avec nostalgie. Sinon elle doit attendre, comme tout le monde, que cette guerre finisse, que la paix se négocie et que les guérilleros bénéficient d’un programme de réinsertion dans la vie civile…
Sauver le monde est un beau rêve certes, mais avant d’agir c’est parfois mieux de d’avoir finit sa crise d’ado. Pour finir en beauté, et nous rappeler devant notre télé que le Che est mort il y a bien longtemps… une chanson pour Eillen, en espérant qu’en rentrant elle prendra le temps de finir son Coelho, et si elle y arrive d’entamer Kundera…
[audio:Taktikollectiv – Hasta Siempre.mp3]
Mais elle a quel âge au juste, cette Eillen ? Ou pour le demander autrement, elle est plus jeune ou plus vieille que le Debray de la campagne bolivienne ?
Elle doit avoir à peu près le même age (entre 25 et 30)… simplement l’époque n’est pas la même, la campagne bolivienne c’était il y a quarante ans. Coelho n’existait pas encore… 😉
C’est rigolo j’ai lu Kundera avant Coelho.
Je dois vouloir revenir à mes crises d’ado :)….
Non j’aime pas Coehlo
Et Kundera t’as aimé??
J’suis pas fanatique, mais j’aime bien le lire.
Borgès, Cortazar ou Sepulveda me fascine bien plus :).
moi j’aime pas …. et j’ai même tendance à dire, pour faire chier un de mes pote complètement fan, que Kundera c’est la suite logique de Coelho. En terme de philosophie c’est un poil plus élevé… vraiment juste un poil. Et ça l’énerve et tout alors moi ça me fait rire, mais le pire c’est que je suis presque d’accord avec ce que je lui dis….
Mais ne soyons pas mauvaise foi, c’est beau.
Lol tu me plais mon fils :).
Coehlo,
un – j’aime po, j’ai bien aimé l’achimiste, mais j’avais gardé un goût de malaise et de déjà vu en le lisant et j’ai eu le tilt en voyant un spectacle de contes à Paris, l’alchimiste est le pompage d’un conte traditionnel. Donc l’histoire me parlant car même si je l’avais oublié il m’en restait quelques choses.
Deux – sa philosophie de bazar est insupportable. Le livre qui parle de Compostelle est vraiment la pire merde que j’ai lu de ma vie, mélangeant des choses qui n’ont rien à voir entre-elles et pire que tout il les accommode avec une sauce mystico-foutage de gueule qui est à vomir.
trois – J’ai souvent l’impression qu’il est le gourou d’une secte qui se développe dans le monde l’église du Coelho, certes il fait moins de mal que d’autre Gourou, mais il mystifie le monde et se remplie les poches avec une indécence insupportable.
quatre – il y a tellement de bons livres que les libraires cachent au fin fond de leur magasin afin de pouvoir montrer en vitrine ceux de Coehlo que ça en est indécent. Il y a un livre que l’on voit régulièrement dans les vitrines (particulièrement dans les librairie catholique) et qui me scandalise plus que la machine à détruire la forêt qu’est Coehlo, c’est la protocole de juifs de Sion.
Kundera, j’ai vu le film en premier (l’insoutenable légèreté de l’être), j’ai lu 3 ou 4 de ses livres, j’en ai gardé un bon souvenir, sans plus.
jajaja — triple lol.
Ton expérience Coelho est génial… jajaja … La secte Coelho… et après plusieurs années de pratique ils obtiennent un titre et devienne maître mention Kundera !!!
Sinon traîne pas trop dans les librairie catho, ça peut être dangereux!!!
Moi Kundera je me suis aligné 4,5 en 2 semaines parce que tout le monde me disait que c’était de la bombe. Bin je me suis forcé pour en finir 4… le cinquième j’ai craqué. Heureusement que j’allais skier tous les jours sinon Kund’ m’aurait pourri complètement mes vacances. Par contre j’ai pas vu le film, je vais le mettre sur ma liste des films à voir quand il y a rien à faire, aucun film au ciné, rien au théâtre, tous les amis sont fatigué, ma femme absente… d’ici 4 ou 5 ans on en reparle!!! 😉
Coelho et Kundera sur le même plan… décidémment, tu resteras toujours hermétique à la philo. Le premier est un romancier cul-béni qui se croit philosophe, le second un philosophe qui rue dans les brancards de la religion, sous la forme très digeste de roman. Pourquoi pas comparer Coelho à Nietszche, dans la foulée ?
Histoire de désamorcer la vile propagande dont tu te fais l’auteur, et que chacun puisse se faire une idée :
Milan Kundera, l’insoutenable légereté de l’être, pp. 349-353
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Ce n’est qu’en 1980, par un article publié dans le Sunday Times, qu’on a appris comment est mort le fils de Staline, Iakov. Prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, il était interné dans le même camp que des officiers anglais. Ils avaient des latrines communes. Le fils de Staline les laissait toujours sales. Les Anglais n’aimaient pas voir leurs latrines souillées de merde, frit-ce de la merde du fils de l’homme alors le plus puissant de l’univers. Ils le lui reprochèrent. Il en prit ombrage. Ils répétèrent leurs remontrances, l’obligeant à nettoyer les latrines. Il se ficha, se disputa avec eux, se battit. Finalement, il demanda audience au commandant du camp. Il voulait qu’il arbitre leur différend. Mais l’Allemand était trop imbu de son importance pour discuter de merde. Le fils de Staline ne put supporter l’humiliation. Proférant vers le ciel d’atroces jurons russes, il s’élança vers les barbelés sous courant à haute tension qui entouraient le camp. Il se laissa choir sur les fils. Son corps qui ne souillerait plus jamais les latrines britanniques y resta suspendu.
Le fils de Staline n’a pas eu la vie facile. Son père l’engendra avec une femme dont tout indique qu’il finit par la fusiller. Le jeune Staline était donc à la fois fils de Dieu (car son père était vénéré comme Dieu) et damné par lui. Les gens en avaient doublement peur il pouvait leur nuire par son pouvoir (il était tout de même le fils de Staline) et par son amitié (le père pouvait châtier l’ami à la place du fils réprouvé).
La damnation et le privilège, le bonheur et le malheur, personne n’a senti plus concrètement à quel point ces oppositions sont interchangeables et combien la marge est étroite entre les deux pôles de l’existence humaine.
Tout au début de la guerre il fut capturé par les Allemands, et d’autres prisonniers, membres d’une nation qui lui était depuis toujours viscéralement antipathique par son incompréhensible retenue, l’accusaient d’être sale. Lui qui portait sur ses épaules le drame le plus sublime qui se puisse concevoir (il était à la fois fils de Dieu et ange déchu), fallait-il qu’il frit maintenant jugé non pas pour des choses nobles (concernant Dieu et les anges) mais pour de la merde ? Le plus noble drame et le plus trivial incident sont-ils si vertigineusement proches ?
Vertigineusement proches? La proximité peut-elle donc donner le vertige ?
Certainement. Quand le pôle Nord se rapprochera du pôle Sud presque au point de le toucher, la planète disparaîtra et l’homme se retrouvera dans un vide qui l’étourdira et le fera céder à la séduction de la chute.
Si la damnation et le privilège sont une seule et même chose, s’il n’y a pas de différence entre le noble et le vil, si le fils de Dieu peut être jugé pour de la merde, l’existence humaine perd ses dimensions et devient d’une insoutenable légèreté. Alors, le fils de Staline s’élance vers les barbelés électrifiés pour y jeter son corps comme sur le plateau d’une balance qui monte pitoyablement, soulevé par l’infinie légèreté d’un monde devenu sans dimensions.
Le fils de Staline a donné sa vie pour de la merde. Mais mourir pour de la merde n’est pas une mort dénuée de sens. Les Allemands qui ont sacrifié leur vie pour étendre le territoire de leur empire plus à l’est, les Russes qui sont morts pour que la puissance de leur pays porte plus loin vers l’ouest, oui, ceux-là sont morts pour une sottise et leur mort est dénuée de sens et de toute portée générale. En revanche, la mort du fils de Staline a été la seule mort métaphysique au milieu de l’universelle idiotie de la guerre.
Quand j’étais gosse et que je feuilletais l’Ancien Testament raconté aux enfants et illustré de gravures de Gustave Doré, j’y voyais le Bon Dieu sur un nuage. C’était un vieux monsieur, il avait des yeux, un nez, une longue barbe et je me disais qu’ayant une bouche il devait aussi manger. Et s’il mangeait, il fallait aussi qu’il eût des intestins. Mais cette idée m’effrayait aussitôt, car j’avais beau être d’une famille plutôt athée, je sentais que l’idée des intestins de Dieu était blasphématoire.
Sans la moindre préparation théologique, spontanément, l’enfant que j’étais alors comprenait donc déjà qu’il y a incompatibilité entre la merde et Dieu et, par conséquent, la fragilité de la thèse fondamentale de l’anthropologie chrétienne selon laquelle l’homme a été créé à l’image de Dieu. De deux choses l’une : ou bien l’homme a été créé à l’image de Dieu et alors Dieu a des intestins, ou bien Dieu n’a pas d’intestins et l’homme ne lui ressemble pas.
Les anciens gnostiques le sentaient aussi clairement que moi dans ma cinquième année. Pour trancher ce problème maudit, Valentin, Grand Maître de la Gnose du IIe siècle, affirmait que Jésus « mangeait, buvait, mais ne déféquait point ».
La merde est un problème théologique plus ardu que le mal. Dieu a donné la liberté à l’homme et on peut donc admettre qu’il n’est pas responsable des crimes de l’humanité. Mais la responsabilité de la merde incombe entièrement à celui qui a créé l’homme, et à lui seul.
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Arrête d’écrire n’importe quoi, sinon je vais me mettre à comparer corto à tintin.
Je savais que t’allais t’énerver comme un sale gosse… compare Corto à tintin si ça t’amuse, moi je m’en fous Corto n’a pas besoin d’être défendu, il et immortel et bien trop fort pour que les bassesse des pseudo-philosophe l’atteigne.
Sinon je devrais censurer ton commentaire… oser mettre du Kundera sur MON blog est un crime…(déjà que sur le tien c’est moche) mais vu que je ne l’avais pas dis avant t’es pardonné pour cette fois.
[quote post=”666″]le second un philosophe qui rue dans les brancards de la religion[/quote]
Chacun son point de vue, et moi définitivement, je ne suis pas d’accord. Mais j’attends avec impatience que tu m’explique tout ça avec 3-4 bouteilles de vin… peut être que sur le coup de 5 heures du mat’ t’arrivera à me décrocher un oui. Je suis devenu moins têtu… et comme je le suis moins que toi par définition je finirais bien par craquer.
(le coup de la merde de dieu m’a fais rire, j’avoue… mais tu m’enlèvera pas que je me suis fais gravement chier en lisant ces bouquin…)
Le seul truc qui me rassure maintenant c’est que je me sens vachement moi seul dans ma critique Kunderienne… Dul m’accompagne, et l’autre jour j’en discutais avec Yannounet (qui commente jamais, il doit être timide 😉 ) et il est d’accord avec moi… On devrait monter un club… sur Facebook … en voilà une bonne idée. jajaja 😉
Sans rancune l’ami… je me réjouis de te voir. 🙂
En attendant, cette pauvre idiote est certainement condamnee tres lourdement par les Farc pour tenir un carnet de bord illegal, le perdre, mettant en peril l’image “vertueuse” que les Farc, a leur facon bien inouie, bien a eux, veulent donner.
elle est vraiment dans la merde cette couillonne.merci el tiempo!
Je voulais ecrire sur Eileen et tous les eileens, mais quand on le fait mieux alors tant mieux.
ceci dit ton post on dirait lellouche, pierre, qui dit qu il est anormnal d etre de droite a 20 ans comme il est anormal d etre de gauche a 40.
un peu court jeune homme.il n y a pas une voie royale pour se frotter au reel.
elle s est trompee.tout bogota se moque d elle alors qu elle est condamnee a ne plus jamais sortir de l enfer ou elle s est fourvoyee.
sa vie vaut moins qu un innocent “local” pour l intelligentsia de bogota, j’imagine.
comme dhab…il faut lire et entendre les reactions.
c est comme pour Ingrid, “elle se l’est bien meritee au fonds”.une sorte de “bien fait” qui le dit pas, hypocritement, mais le sous entend..
un peu corto.
mais alors kundera avec cuelho..l’art du roman de kundera est sublime decortiquage des ressorst de la litterature, digne d un penseur, quand coelho est du pret a penser cheap qui rabote tout.
caca boudin..menfin ce que j en dis…
Le Thoron…,
Ouah Patxi, et tu ferai quoi toi pour faire avancer le chmilblique…, C’est vrai qu’elle a du s’embarquer dans une drole histoire d’amour, je me demande qui est son prince charmant, il doit vous entendre dire que des con…, elle ecrira un bouquin, pour les FARC et puis elle viendra en Suisse nous expliquer…
N21xx007
Tonio : que tu te sois fais chier en lisant le bouquin, c’est tant pis pour toi. Mais si tu l’attaques, attaques-le pour de justes arguments. Il est ennuyeux, ok, pourquoi pas. Mais il n’est en rien emprunt de religiosité, ou alors c’est que tu ne l’as lu qu’en diagonales, en lisant les têtes de chapitre. Tu peux pas me citer et puis dire “chacun son avis”, c’est de la mauvaise foi.
M’en vais te faire boire quelques litres de vinasse, y a en marre de te voir t’opposer aussi à Kundera. Tu peux ne rien y trouver d’intéressant, après tout si il m’a touché, ça n’a pas à être la même chose pour toi. Il n’y a que toi de perdant, dans l’histoire 🙂
Putain, deux mois, et pis on ne se souviendra même plus de qui est Kundera pendant un mois 🙂
Patxi : c’est fou ce que ça fait du bien de lire ça. Pas au sujet de Kundera, puisque je vois qu’on est d’accord (j’ai un faible pour l’immortalité, me concernant), mais pour Eileen et dans la foulée Ingrid. C’est incroyable le nombre de personnes qui, dédaigneuses de toute empathie, pensent que c’est “bien fait”. Ces femmes-là se battent pour des idéaux, pour des valeurs qui ont fondées les sociétés occidentales. Et pourtant, parce qu’elles auraient pris des risques, en connaissance de cause, elles “n’ont que ce qu’elles méritent”.
Beaucoup ont tendance à oublier d’où ils viennent, quelle est l’histoire de leur pays. Et que des martyres, qui ont changés la société, ça existe partout. Le dédain pour les militants actuels, confrontés à des problématiques certes contemporaines mais néanmoins tout aussi importantes, c’est incompréhensible.
Etre coupable de vouloir changer la société, voilà bien un indice du gluant conservatisme dans lequel on s’est enfoncés. C’est rageant.
oublions Kundera … d’accord .. de toute façon j’en ai parlé juste pour te faire chier toi psyko .. de la pure provoc à 2 pesos. Je l’aime pas c’est sûr mais je suis d’ac que c’est quand même pas du Coelho.
par contre de mettre dans le même panier Ingrid et Eillen je vous trouve mignon. Certes on peut critiquer (et je l’ai fait aussi) la gestion de la France dans le cas Ingrid. Mais Ingrid peu de gens l’ont critiquée pour sont combat politique, elle l’a été par contre pour ne pas avoir respectée tous les avertissements qu’on lui donné. Mais ça n’a rien à voir. Vous pouvez pas considérer Eillen comme une martyr, ni comme une victime… Elle a choisi son truc et a cru que pour sauver les pauvres colombiens il fallait faire la guerre… Ma critique est là, c’est cette stupidité infantile de croire que les FARC vont sauver le monde.
Je tiens à vous dire que ce n’est pas seulement “l’élite” riche et cultivée qui déteste les FARC parce qu’il mettent en danger leur privilège mais les 98% de la population… De plus n’oublions pas les FARC utilise le trafic de drogue pour se financer, qu’ils massacrent aussi des gens etc etc.
Alors ce n’est pas franchement des “militant” comme tu veux le sous entendre…
Et oui je suis dédaigneux envers cette madame parce que je la trouve débile… et ça n’a rien à voir avec être de gauche ou de droite, je parlais de la jeunesse militantes parce que je connais plusieurs personne qui après avoir été de ces groupes ont commencé à faire du “tourisme politique Mexique, en Colombie, ou au Venezuela… Et même si je trouve ça pas très intelligent parce que bien souvent ils arrive en pays conquit au moins les effets sur la société est limité. dans le cas d’Eillen l’effet est un peu plus grand dans le sens où elle va combattre…
Enfin si vous ne voulez pas voir la différence entre elle et des militant c’est votre droit, faites juste gaffe si vous parlez à des colombiens du sujet en disant que c’est une héroïne qui va sauver le monde, vos risquez de ne pas vous faire un ami.
Changé la société en trafiquant de la drogue et en gardant le même discours depuis quarante me parait un peu limite… et franchement les FARC sont tout autant conservateur qu’Uribe. Le changement ne viendra pas d’eux et c’est bien dommage de ne pas s’en rendre compte!
Je m’étais tellement focalisé sur Kundera que j’en avais oublié le sujet initial. Et surtout, j’avais oublié ce que tu disais d’Eileen; j’aurais sûrement choisis d’autres mots, moins violents… mais bon, le fond aurait été le même, surtout au sujet de l’antimilitantisme.
Maintenant, je n’ai pas les moyens pour continuer la discussion atour d’Eillein, sujet que je ne connais que parce que tu critiques cette fille. Pour moi, il s’agissait d’une Ingrid Betancourt bis, et à tel lire, ça a l’air un peu plus compliqué que ça. A lire son “tourisme politique” que tu évoques, peut-être qu’il y a dans son cas une vraie irresponsabilité. A défaut de lire un truc complet sur le sujet (peut-être pourras-tu m’aiguiller ?), je bats lâchement en retraite.
Désolé d’avoir fait un amalgamme malheureux. Mais peut-être que Patxi a qqchose de plus intelligent que moi à dire sur le sujet ?
ça va alors … t’es pardonné … je doute que Patxi puisse dire quelque chose de plus intelligent… 😉
pour plus d’info il y une série d’article dans le monde, el tiempo, semana… je te les envoie … sinon je sais qu’il y a des article dans la presse hollandaise .. mais ça je ne l’ai pas.