Il y a quelques années Bogotà¡ était encore un lieu vraiment hostile pour les homosexuels. L’homosexualité était considérée comme un délit, alors la police pouvait les embarquer. C’est bien connu: les forces de l’ordre travaillent avec zèle lorsqu’il s’agit de “tare social”.
Selon certains témoignages les homos se faisaient embarquer et emmener dans les montagnes environnantes pour être déshabillé et lavé à l’eau froide (à 3000 mètres d’altitude). Ensuite la police les abandonnait laissant avec leurs habits quelques kilomètres plus bas.
Dans certains quartiers où la présence paramilitaires reste forte les homos sont susceptibles de se faire tuer… ils appellent ça le nettoyage social. L’extrême droite a toujours eu beaucoup d’imagination.
Petit à petit les choses changent, jamais assez vite bien sûr, mais au moins elle change. La mairie de Bogotà¡ a lancé une nouvelle politique publique en faveur des droits des homos : “Bogotà¡ Territoire de Diversité”
Même s’il ne faut pas espérer de changement du jour au lendemain on peut se réjouir de la reconnaissance officielle d’une transformation de la mentalité déjà en cour.
On a déjà pu voir une campagne d’affichage dans toute la ville appelant au respect malgré les protestations de l’église catholique.
La liberté avance, l’église recule.
On pourrait utiliser la même phrase de conclusion pour le résultat du jugement qui opposait l’église et la revue pour homme Soho. Une photo représentant la dernière cène avec une femme au sein nu à la place de Marie Magdeleine (ou Jean selon la version) était à l’origine de la discorde. Le tribunal a préféré la liberté d’expression comme valeur de la société colombienne … on ne peut que s’en réjouir.
Dans le même ordre d’idée la cour constitutionnelle, ultime instance juridique du pays, avait autorisé l’avortement il y a peu de temps, elle va un peu plus loin aujourd’hui en enlevant la possibilité aux institutions médicales de refuser l’avortement pour raison de conscience dans les cas de viols, malformation du fétus et de danger pour la femme.
Les choses bougent et on ne peut que s’en réjouir!
L’homosexualité était considérée comme un délit, alors la police pouvait les embarquer…..ca c’est pas vrai…ca manque a la verite….meme si il y a quelques annees la societe etait plutot ferme..c’est n’etait pas un delit…..informe toi bien mon cher!!
“Incurrir en actos homosexuales no esta prohibido por la ley en Colombia desde que entro en efecto el Decreto 100 en 1980. Anteriomente estas conductas eran castigables bajo el Codigo Criminal de 1936.”
En français ça donne: “Les actes homosexuel ne sont pas interdit par la loi en Colombie depuis l’entrée en vigueur du décret n°100 en 1980. Auparavant ces conduites étaient punissable sous le code criminel de 1936.”
Je crois que je n’invente rien…. à toi de revoir ton code criminel de 1936… (bon courage!) 🙂
Bon, ben je ne vais pas tout de suite aller en vacances en Colombie, moi… 🙁
Les temps sont meilleurs, disons qu’à Bogotá je ne crois pas que ce soit compliqué. Il existe un quartier gay (chapinero alto) et plusieurs bars et boite de nuit (notamment le teatron) tout à fait sympathique.
Cela dit je ne sais pas comment c’est en dehors de Bogotá, j’ai jamais fait attention. mais j’imagine mal les colombiens ne pas être sympathique avec un touriste.
Ouais, mais avec un touriste et son copain… 🙂
je pense pas qu’il y ait de problème non plus… peut être que dans les contrées éloignées on vous regardera de travers en vous donnant une chambre d’hôtel mais je doute fort que ça n’aille plus loin que ça. Ce qui, en fin de compte n’arrive pas qu’en Colombie.