Un matin comme un autre à Valledupar –une bourgade colombienne sympathique– nous avons embarqué dans un 4*4, un vieux camion, pick-up qui roule tout au plus à 20 km/h. La route débute, comme n’importe laquelle, sans charme réel. Cependant au fur et à mesure que la route devient impraticable, que les trous sont plus fréquents que les parties plates et qu’ils deviennent toujours plus grands, aussi grands que le véhicule lui-même, la route, elle, devient envoutante.
Le chemin n’arrête pas de monter, monter, il grimpe vers les sommets de la Sierra Nevada. Les points de vue n’en finissent pas de défiler à droite, à gauche, de tous les côtés. Les trois citadins que nous sommes avons du mal à gérer, entre s’accrocher aux barres du pickup et ne pas se taper la tête partout et regarder les cimes et le lever du soleil. Pendant ce temps à côté, les locaux dorment, sans broncher comme si les trous, je veux dire les cratères, ne les affectaient pas.
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