Aujourd’hui feuilletant la fameuse version électronique du monde je tombe sur un article présentant le dernier film de Polanski: “the Ghost Writer”. Le fait est que je l’ai vu hier soir.
L’article nous présentent le film:
“Voilà un thriller à la mise en scène irréprochable et qui nous embarque dans un suspense parfaitement réglé, avec photos compromettantes, piste révélée par le GPS d’une voiture de location, poursuite sur un ferry, refuge dans un motel miteux. Le meilleur film que nous ait donné Roman Polanski depuis longtemps.”
J’avoue que ma première réaction, basse et méchante fut de penser que notre ministre de la culture, monsieur M, avait demandé au journaliste de faire de la pub pour ce film, histoire de soutenir ce pauvre Polanski, assigné à résidence à Gstaad…. dans son surement très petit chalet. Pour mémoire, un bout de l’histoire ici, la Suisse, vilaine et fourbe, l’a arrêté pour une vieille histoire de pédophilie.
Soyons franc, je partais avec un à priori positif, j’aime bien l’idée d’aimer l’oeuvre des gens que je n’aime pas, je suis fan de Franck Miller, dessinateur exceptionnel et exceptionnellement néoconservateur de la pire espèce… La récente histoire de Polanski m’a fait sourire, la Suisse en a, une fois de plus pris pour son grade. Et moi je trouve ca drôle.
Mais bon! le film -à part un ou deux moments absurdes ou certaines ambiances sympathiques- est un peu chiant et même si on peut faire des parrallèles avec l’actualité ou avec sa vie, je me suis franchement ennuyé, et finalement même la “novela Polanski” n’a pas suffit… du coup je suis retourné à mes classiques, un conte de la folie ordinaire, juste un, pour me remonter le moral… Bukowski reste, lui au moins, une valeur sûre. Même mort.