Voilà je suis relà .
Désolé c’est long et peut être bien un peu tout mélangé… voire même incompréhensible… enfin vous me direz.
Un mois de vacances dans mes montagnes ont été d’un plaisir que je ne dissimulerai pas. L’impression de redécouvrir beaucoup, autant de lieu que de gens, revoir la neige, le froid, le fromage, la famille et les potes après deux ans c’est revoir une autre vie. C’est revoir toute les choses bonnes d’une vie qu’on a choisit de laisser, en tout cas pour un moment, pour en découvrir une autre.
Au départ on se sent étranger.
J’ai ressenti le froid glacial qui remonte l’échine à la sortie de l’avion, je me suis rendu compte du silence incroyable de Genève, de la petitesse de la ville d’Annecy ou même de Grenoble. J’ai revu avec un peu de dégoût l’impressionnante quantité de produit achetable, l’étalage de l’abondance européenne, la richesse sans limite des stations de ski, les soldes d’après noà«l, les Ferrari, Porsche et Mercedes de Genève.
J’ai retrouvé les plaisirs culinaires, la raclette, la fondue valaisanne, la tartiflette savoyarde, le saumon fumé de noà«l, le foie gras, le Champagne, le rouge, le blanc, les pains au chocolat et les croissants du dimanche, le chocolat noir, au lait, aux noisettes, au caramel, au miel, aux amandes et j’en passe. Après 3 semaines j’avais mal au foie, mais qu’est-ce que c’était bon.
Mais revenir c’est beaucoup plus, car rien n’est figé la vie continue, même si on n’est pas là . C’est chouette à voir, mais irrattrapable.
J’ai retrouvé la famille, mes parents, ma grand-mère, ma soeur et son appart tout mignon, j’ai rencontré la copine de mon frère, sûrement ma future belle soeur et j’en suis bien content, tous là avec mille trucs et tous content. Les amis aussi, ceux de l’uni, ceux de l’école primaire ou du collège, ceux qui ont prit le train depuis Venise, Zurich ou Freiburg juste pour une soirée, ceux avec qui on cause des heures pour ne rien dire, ceux avec qui on reste deux semaines en haut et en bas et même en jouant à la PS2 on se marre, ceux avec qui on va boire des verres ou faire la fête, tous géniaux et tous super généreux.
Les vacances c’est aussi oublier un peu le travail, dormir et se rafraichir les idées, je n’ai quand même pas pu m’empêcher d’aller lire le journal une fois ou deux et d’aller à un rendez-vous au palais Wilson à Genève, un drôle de temple pour les droit de l’homme.
J’ai aussi parlé de la situation colombienne, ceux qui veulent un autre point de vue, certain savent déjà , d’autre s’en foutent.Et bien sûr, ce n’est un secret pour personne, ce mois la Colombie a fait la une. Emmanuel a été retrouvé, sa mère libérée. C’est beau. Une autre otage a été libérée. C’était probablement les 3 les plus demandé au niveau interne, les FARC n’ont pas libéré n’importe qui, ils gardent les internationaux, tenterai-t-ils un retour politique? Difficile de croire que les colombiens se laisseront berner par ces monstres.
Les témoignages des ex-otages sont monstrueux, tout le monde est d’accord pourtant certain continue de défendre la validité du combat. Chavez du Venezuela en tête, Ortega du Nicaragua ensuite, Correa d’Equateur n’est pas très loin non plus… alors la Colombie est bien entourée. On peut se demander jusqu’où tout ça mènera, mais la Colombie a rarement aussi été isolée face à ces voisins. En tout cas les média colombien s’en donne à coeur joie pour faire monter le nationalisme. On connaît bien ça le nationalisme, c’est une valeur sûre en économie, ça monte souvent; pas comme la bourse mondial de ces derniers jours (ça pue d’ailleurs).
Une fois de plus Uribe a merdé dans sa politique international, il est définitivement mauvais dans ce domaine. Il passe son temps à essayer de dire que les FARC sont des terroristes et qu’il n’y a pas de conflit en Colombie. En soit le terme terroriste n’est pas très intéressant, il ne permet pas de discuter ou de négocier avec le groupe en question, groupe armé illégal est nettement plus simple. Les méthodes pourtant sont les mêmes. Chavez et ses copains font de la rhétorique, Uribe aussi, laissons les, ce n’est pas très intéressant.
Le gouvernement colombien devrait plutôt se consacrer à défendre sa légitimité pour combattre des groupes illégaux sur son territoire. Le problème est que ses liens avec les paramilitaires ne lui font pas trop de bonne publicité, mais en travaillant un poil plus avec la justice c’est largement jouable.
Quant au soutien de Chavez à la lutte armée, il faut aussi le laisser, même son idole Fidel l’a contredit. Il y a 10 ans Castro disait que la lutte armée n’avait plus lieu d’exister en Amérique Latine…
Alors oui, on a beaucoup parlé de la Colombie tout ce mois, même les stats de mon blog l’ont ressenti, continuant sur une moyenne de 500/jours alors que je n’ai rien écrit. Est-ce bien? pas sûr, moi je préférerai parler du prochain festival de théâtre qui comme chaque 2 ans est un événement mondial et magnifique. On pourrait aussi parler du film inspiré du roman de Garcàa Marquez (qui est bof parait-il). Eh bien non, c’est encore raté, on parle de torture, de guerre et de vilain.
Remarquez, je suis sacrément mal placé pour critiquer je m’en vais aux US parler de mercenaires qui violent les droit de l’homme sous le nez de la justice colombienne. Et je sais bien, il faut se souvenir, dénoncer, faire tout notre possible pour améliorer… etc.
il faut y croire?
Bref voilà ! je suis de retour à Bogotà¡, content de mes vacances, content d’être là , content tout court, bien que j’ai quand même l’impression que cela ne bouge pas dans le bon sens, pourtant il faut être et rester optimiste, c’est presque un devoir… alors comme une nouvelle année commence je vous la souhaite bonne.
La mienne a bien débutée avec une belle victoire: pour ceux qui on suivi notre délire de mafia avec les blogger argentin je tiens à vous annoncer ma victoire sans appel. Ils avaient crée une miniville (bogotà¡_tonio) pour lui envoyer des missiles. Un véritable échec, ils sont tellement mauvais en géographie qu’ils l’ont attaquée en France… alors que la véritable Bogotà¡ Tonio est la première ville colombienne … bien logiquement!!!
(sans rancune les gars ce sera pour une autre fois).