adios glacier, adios

Les souvenirs de voyage sont presque toujours des souvenirs de moments positifs qui rendent nostalgique, nostalgique d’une époque, d’un bon moment. Rarement ce sont des souvenirs tristes, voire même des échecs douloureux. Etrangement le cerveau fait le ménage, où simplement transforme le souvenir difficile en moment où l’on a appris quelque chose.

Cette logique, que je n’imagine pas m’être personnelle a eu une faille il y a quelque temps. Etrangement mon cerveau a transformé un agréable souvenir en un questionnement affligeant.

C’était il y a un peu moins de dix ans, en Bolivie, à  la La Paz pour être précis. J’avais l’adresse d’un centre de guide de montagne qui collaborait avec l’école de guide de Chamonix. En tant qu’amateur d’alpinisme et de ski je me devais d’aller y faire un tour.
Après une courte discussion, on me demande si je sais skier. Bin oui, je crois même que j’ai appris avant de savoir marcher. Quoique, faudrait demander à  mes parents.
Alors vite fait, le guide me dit que si je trouve 4 ou 5 compagnons il nous ouvre la station la plus haute du monde. Waouh, skier à  plus de 5300 m d’altitude ça motive. Le lendemain les compagnons sont tout trouvé et nous voilà  parti pour le glacier de Chacaltaya.

La “station” s’avère être une piste avec un remonte pente… enfin un câble tracté par un moteur de 2 CV sur lequel il faut s’accrocher comme on peut. Le ski à  cette altitude n’est pas la chose la plus simple que j’aie pu essayé dans ma vie, après 3 virages il faut s’arrêter pour souffler.
Dur mais jouissif, un moment inoubliable. Après à  peine trois heures de ski on est mort, complètement mort. Mais quel plaisir!

Jusque là  tout va pour le mieux, je me souviens encore de ces moments avec un sourire aux lèvres, sauf que… voilà … en avril de cette année 2007 je lis un article sur BBC mundo qui m’apprend que le glacier de Chalcaltaya est en train de disparaître de manière accélérée. Ce glacier a plus de 18 mille ans et ces 20 dernières années il a diminué de 80%. On attend sa fin pour 2015… c’est-à -dire maintenant.

à‡a m’énerve, contre moi, contre tout le monde, contre ceux qui ne veulent pas une réduction chiffrée des émissions de gaz, ça m’énerve de penser que je vais devoir apprendre à  mes enfants à  jouer au chameau et non à  skier, de penser qu’on attend parce qu’on ne sait pas quoi faire… ça m’énerve, peut être simplement parce qu’on m’a pourri mon souvenir… mais ça m’énerve.

 

 

Sangria espagnole colombianisée

sangria.jpg

Voilà  un truc qui valait la peine de relever. Même si la photo date de quelques semaines elle est complètement d’actualité. Le week-end commence, je me suis libéré de mes principales préoccupations du moment. Bref tout est parfait pour profiter de la recette, devenue célèbre depuis, de Nacho. En deux mots Nacho est un espagnol, infirmier, propriétaire d’un bar à  Alicante, et bien logiquement fêtard. Pour couronnez le tout (ce qui est en fin de compte logique vu ses professions) il prépare des remèdes absolument dangereux. On pourrait surement le dénoncer pour terrorisme.
Sur la photo il est en plein délire en train de préparer de la sangria. Selon lui en Espagne on met du fanta, mais comme ici il n’y en a pas il a choisit de mettre du Crush … sous prétexte que c’est de la même couleur. Ensuite il a voulu se la jouer “local” alors il a été chercher des fruits de par ici… genre granadilla.
Je vous raconte pas l’histoire, ça donne un truc buleux mais finalement pas dégueu. Alors si vous avez l’occasion de le croisez, si ce n’est pas en Amérique du Sud (il part faire un tour dans le continent) ce sera peut être à  Alicante ou en Bretagne, dites lui que vous avez la grippe…
Pour conclure et vous souhaiter un bon week-end je vous propose la musique qui va avec le personnage (espagnol avec les cheveux long!): Extremoduro:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=s7TRk0c_5RA[/youtube]

J’ai fini!

En raison d’un grand nombre de termes à  moitié vulgaires je déconseille la lecture de ce post aux âmes sensibles, aux mineurs non accompagnés, et spécialement aux lecteurs qui soutiennent l’enquête sur les Teletubbies

Mon bureauAujourd’hui c’est la journée “je m’en fous” … bin oui j’ai tout fini, enfin presque. Je vais rendre les notes des étudiants, signer trois quatre conneries et rendre un papier que j’ai écrit .. et tchao. C’est pas les vacances, mais c’est déjà  un gros poids en moins. Du coup aujourd’hui je ne lis pas le journal mais je le regarde, je ne répond plus aux mails des retardataires sinon pour leur dire…

c’est mort, va voir le recteur…

Je m’en fous que la police ait mis la moitié de la population sur écoute de façon complètement illégale, que le ministre de la défense soit directement concerné par l’histoire et qu’ils sont plein à  réclamer sa démission. Je m’en fous que hier la manifestation des étudiants et des professeurs ait été la plus grande manifestation depuis longtemps. Le plan de développement du gouvernement va aboutir à  la disparition de nombreuses filières d’études à  l’université publique… c’est à  dire partout parce que c’est pas le privé qui va le faire.
Je me fous aussi qu’Uribe soit en train de se foutre de la gueule du monde avec son histoire de secret d’Etat et du 7 juin … il se croit au ciné! ou mieux dans une telenovela.
Je me fous aussi de Chavez, le voisin qui pète un fusible, qui a attaqué verbalement la dernière télévision non gouvernementale du pays.
Je me fous de Blatter à  la tête de la FIFA (ça c’est vrai pour les autres jours aussi), de la croissance US au plus mal, de la vie de du couple Royal-Hollande, de Sarko en Espagne… Le seul truc dont je ne m’en fous pas c’est de la mort du Panda qui a été relâché en Chine, mais c’est vraiment parce que j’aime beaucoup les pandas!

Suite à  ce post qui va encore faire râler mon ami Psykotik, parce que ce que j’ai écrit c’est court, parce que je ne fais pas d’analyse et ne parle pas de politique… parce que finalement c’est un râleur, mais je m’en fous.. Bref suite à  ce post je vous mets une petite chanson d’un groupe cubain que j’aime beaucoup et qui m’avait fait bien marrer l’année dernière lorsqu’ils sont venus jouer à  Bogotà¡ sur la place Bolivar. Lors d’une conférence de presse un journaliste de RCN (la télé des télénovela, une télé super pro Uribe), demandait, d’un ton très hautain, au groupe comment c’était la vie à  Cuba, la liberté d’expression etc… et un des gars, à  moitié fâché lui répondit…

nous, au moins on a jamais eu peur que notre gouvernement nous assassine … ce qui n’est pas le cas ici!

Le journaliste s’est tu, plusieurs de ces collègues autour de lui ont été, à  de nombreuses reprises, menacé de mort et plusieurs ont quitté le pays…
Orishas, en concert au Brésil.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2WZSnwAdVmQ[/youtube]

Surtout n’oubliez pas d’aller voter pour Monie ICI, qui sans doute aucun, a gagné le grand jeu concours organisé par Guillaume

Pitons Maliens

Après mes souvenirs péruviens je me suis rappelé que j’avais écrit un truc sur une anecdote de voyage dans le journal d’étudiant de notre cher institut à  Genève. Alors comme 4 ou 5 lecteurs avaient répondu d’une manière positive, demandant même une suite je me suis dis que cela pouvait être sympa de publier cette anecdote. Elle n’a rien à  voir et vient du temps où je cherchais Corto dans une autre région, du temps où je l’imaginais capable de revenir près de ses premières sources, l’Afrique (( voir l’album Les éthiopiques )) .
De plus je crois qu’un voyage ne se raconte pas comme une suite d’événements mais à  travers des anecdotes éparses… il n’existe donc pas suite à  mon histoire du Pérou.

Nous arrivons à  Bamako abrutis par un trajet en avion, où nous avons visionné trois films plus stupides les uns que les autres. Il fait nuit, nous ne savons pas où dormir, le douanier nous cherche des poux. Tous les douaniers du monde ont la même rengaine: il faut une adresse.
Nous lui laissons l’adresse de l’hôtel 26 étoiles de la ville et nous pouvons, après quelques questions concernant nos bagages particuliers (nos cordes, baudriers, dégaines..) partir dans notre taudis presque luxueux… il y a un frigo !!!
Nous ne restons pas à  Bamako, notre but est un peu plus loin, nous prenons directement un bus pour Hombori. C’est une bourgade sans trop d’électricité, typique et sympathique. Au réveil nos coeurs commencent à  vibrer. En plein désert, le mont Hombori, le point culminant du Mali, se dresse majestueusement devant nous. Les perspectives s’annoncent bonnes pour nous, les falaises ont l’air propres (dans le sens non friables) et tout autour du village de nombreux blocs vont nous permettre de nous entraîner un peu. Il nous faut aussi préparer un peu notre “grimpette”, car les informations que nous possédons sont très limitées.
Nous avons juste visité le petit site d’un guide qui annonce qu’il est possible grimper au Mali sur “la main de Fatma”. Mais la question est comment?
Après quelques recherches et la rencontre du guide local nous sommes prêts pour une semaine d’escalade en plein désert. Deux jours sont nécessaires pour venir au pied de la falaise et nous établissons notre camp de base dans la petite propriété peule (berger malien).
Nous passons une soirée tranquille avec la famille sous une lune divine qui me fait oublier que je ne suis qu’un pauvre toubab avec un estomac habitué à  la nourriture “débacterisé”.
Le lendemain nous partons très tôt pour tenter d’échapper à  la force du soleil. Après une bonne heure de marche nous pouvons toucher le rocher, frais et presque vierge. Malgré l’excitation je ne suis vraiment pas en forme. Ne voulant pas abandonner si près du rêve je me tais et notre ascension commence. Le jour se lève sur cette roche qui se réchauffe à  chacun de nos pas. Mes mouvements se font de plus en plus lents et la chaleur m’envahit. Je me sens mal. Le soleil ne me laisse pas une seconde de répits, le rocher exposé plein sud devient un four. Après chacun de mes pas je me repose, tente de m’agripper jusqu’au moment où je me laisse glisser. Je me retrouve pendu au bout de ma corde accroché à  quelques coinceurs. J’entends Nico gueuler, mais je suis cuit, le soleil est trop fort: je vomis.
Il nous faut environ trois heures pour rentrer au camp. La descente est longue et difficile, je me laisse traîner comme un sac.
La nuit est tout aussi dure, je délire, la fièvre est montée et je vois passer des trains… en plein désert!
Le lendemain je me sens mieux, mais une journée de repos me requinque vraiment. Une bonne nuit et nous pouvons retenter notre ascension. Nous partons plus tôt que la première fois et plus motivés que jamais. Nous arrivons au sommet sans encombre et là  c’est l’extase : nous sommes sur un petit plateau de quinze mètres sur quinze avec trois cents mètres de vide tout autour. Le désert s’étend jusqu’à  l’horizon. Une fois encore la terre me remplit de bonheur. Et c’est le sourire jusqu’aux oreilles que nous quittons notre El Dorado du jour. La descente est bien plus rapide que la veille, cependant un piton mal accroché nous fait blêmir. Lors d’un rappel où un mouvement de balancier était nécessaire il s’est mis à  bouger prédisant le pire… une grosse frayeur mais ce n’est pas notre jour.
Nous déposons les deux pieds sur la terre ferme fatigués mais heureux … Pachamama reste fidèle à  elle-même.

Publié dans le HEI Comet nº4 en 2005

La même histoire en un, deux et trois épisodes.

L’expérience du jour!

Il ya des jours on fait des trucs super marrant, complètement différent des habitudes, aujourd’hui était un jour comme ça pour moi. Rien de bien transcendantal, simplement une expérience quelque peu loufoque.

Ce matin j’avais un rendez-vous au département du NAS (Narcotics Affairs Section) à  l’ambassade des Etats Unis… Franchement l’ambassade française est digne d’une cabane de chasseur canadien en comparaison avec la “base” US. Il faut dire que leur ambassade à  Bogotà¡ est leur troisième plus grande du monde, après celle d’Israà«l et d’Egypte (pas sûr pour cette dernière).

C’est une véritable base militaire, 5 ou 6 blocs (rue ou pâté de maison) de long et 4 de large. Entrer est une grande bataille, il faut d’abord passer la première grille, annoncer où vous allez, montrer vos papiers et vider votre sac. Ensuite vous entrez dans un parc où se trouve des téléphones, à  usage interne, de là  il faut appeler la personne avec qui vous avez rendez-vous pour qu’elle vienne vous chercher. Lorsque vous êtes accompagné, vous pouvez passer le deuxième check-point. Cette fois il faut laisser votre téléphone portable, appareil photo, ordinateur, mémoire USB etc. Tout passe au scanner, contrôle d’identité, signature de la personne qui vous reçoit. Après une petite promenade vous arrivez finalement au troisième contrôle, où à  nouveau on vérifie vos affaires (enfin ce qu’il vous reste) et après un contrôle d’identité on vous fourni un badge… cette fois c’est bon vous pouvez aller boire un café en toute sécurité, accompagné d’environ 25 militaires en uniforme US.

Conclusion: le café est bon, même si vous trouvez le même dehors, pour le même prix vous avez la sécurité en plus, et pas n’importe laquelle!

Souvenirs

Lors d’une discussion, une de ces discussions qui ressemblent à  une branlette, où on cherche à  ce faire revivre les bons moments du passé, j’ai raconté une anecdote de voyage. Mon interlocuteur me regarde d’un air à  moitié étonné. A ce moment tout nous étonne, on vient de se rencontrer. Sa réponse fut directe:

tu devrais l’écrire.

Mouais, j’sais pas, où?

Gngn …

Ah ouais. Mais j’ai pas trop l’habitude de parler de mes vieux souvenirs…

En fait je crois que c’est simplement que je ne sais pas comment écrire mes souvenirs de voyages. En parler n’a jamais été un problème, mais l’écrire…

Après, le plaisir passé, j’ai repensé à  l’idée. En me disant que je pouvais essayer, et au pire j’efface; au mieux ça vous plait. Alors voilà  le résultat, j’ai évité le pire mais le mieux n’est pas encore fait.

J’ai vingt ans, mon espagnol est pitoyable, je ne sais ni quoi faire ni où aller. Mais je suis là , à  Lima avec une putain d’envie de bouffer la vie avec toutes les dents. Après 3 jours à  traîner dans des bars et boite-de-nuits, je prends un bus pour le Nord. Je ne sais pas pourquoi je pars dans le Nord, ni même pourquoi je suis au Pérou et pas ailleurs.

Quelques semaines passent, rien de très excitant ne m’arrive, même si je découvre des montagnes qui m’appellent. Le Huascaran m’a longtemps tenté… il restera sur une photo.

Plus tard, une de mes rencontres me pousse à  m’installer dans un petit village de pêcheur. Je feins alors d’attendre que l’eau se réchauffe pour pouvoir me mettre à  l’eau et surfer les vagues où les pêcheurs travaillent. Le temps passe, je bossouille, bricole des trucs, fait les marchés. C’est dans ce contexte que je rencontre celui qui va transformer mon voyage.

Lui est photographe, vénézuélien sauf erreur, travaille au Pérou depuis une dizaine d’années. On blablate beaucoup les deux, objectif, profondeur… à  l’époque la photo me fascine. Un rêve de gosse, comme celui d’être boulanger, sauf que cette fois je me bouge pour le faire. On se donne rendez-vous deux mois plus tard à  Lima.

Je mets les bouts, trace ma route.

Deux mois de voyage à  travers le Pérou, ma motivation est la photo. Des gens, des lieux, des instants, tout ce qui passe sous mon objectif reste dans la boite.

Cette fois j’arrive à  Lima en sachant tout ce que je veux savoir, pas de doutes et plein de motivation. Je commence alors de longues journées de travail avec mon ami photographe. Sélection des photos, scan, montage informatique, impression, découpage… Après environ 2 semaines je me retrouve avec 10 mille cartes postales. 10 photos, 1000 exemplaires. Ben bien! Content l’ami ? mouaif.

Le résultat ne me plait pas trop, les choix ne me semblent pas toujours être les bons, l’impression est d’une qualité plus que médiocre… mais bon ce sont mes photos, et je dois les vendre. Un gros acheteur à  la poste locale nous débarrassera des trois quarts, le reste sera vite écoulé dans les boutiques pour touristes de Lima.

Après un mois à  Lima j’ai plus qu’une envie, retrouver des montagnes, profiter de la nature, le pactole en poche je peux accomplir ce souhait. Le Chili m’ouvre ses portes, le voyage continue…

Plus d’électricité

Ce matin un peu avant 10h les lumières se sont éteintes, les micros ont stoppé d’amplifier, la présentation powerpoint a disparu… L’électricité a fui le pays. Incroyable mais vrai, 50% du pays sans lumière pour un soi-disant problème technique. A ce moment j’étais en train de suivre un séminaire/conférence sur la sécurité en Amérique Latine, en présence des Ambassadeurs d’Argentine et du Venezuela et de Lucho Garzà³n, le maire de Bogotà¡. Les réactions furent assez intéressantes. Le public, colombien en énorme majorité, a tranquillement ouvert les rideaux pour pouvoir y voir quelque chose. Le maire est resté sagement assis. L’ambassadeur argentin ne s’est même pas rendu compte.

Par contre l’ambassadeur vénézuélien s’est levé d’un seul bond, prêt à  courir vers la sortie… avant d’être rassuré par les services de sécurité. Il venait de terminer son beau discours où il nous a expliqué les étroites relations qu’ont toujours eu les militaires avec la population. Il nous a aussi annoncé le nouveau nom de la force publique: les forces militaires bolivariennes, qui doivent soutenir la révolution et surtout la protéger contre l’envahisseur et la corruption!

Le monsieur est resté une demie heure de plus, visiblement tendu, avant de quitter les lieux en courant. L’armée bolivarienne n’était pas là  pour le protéger et le complot colombo-étasunien concerne aussi les ambassadeurs… bien sûr!

Concours

Après l’expérience du jeu de la papaye, je m’étais dit que je ne recommencerai plus. Mais voilà , la grande mode maintenant dans les blogs francophones sud-américains c’est les jeux. Un palier de visite franchi (5000, 20000 etc.) donne le droit à  écrire n’importe quoi. Alors comme j’aime beaucoup la mode je me suis dis que j’allais suivre bêtement les autres moutons. Mais comme il faut tout de même être un peu original, je propose le jeu des 10’000 spam. Et oui akismet vient de passer les 10000 spams arrêtés, depuis que je l’ai installé, c’est-à -dire il y a 5 ou 6 mois, peut être 7.
Ma question est : Qu’est-ce que c’est que ce truc?
Une bouteille de rhum colombien ou d’aguardiente (au choix) est en jeu.

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PS: les réponses via mail ne sont pas acceptées, les fautes d’orthographes ne sont pas importantes et donc pas prises en compte, aucune réclamation n’est acceptée. Les règles ci-dessus sont applicables seulement aux deux hurluberlus qui n’ont pas besoin d’être nommé pour se reconnaître.

Réponse et explication de la fabrication au prochain post.

à la rencontre des lecteurs

Christophe et Karen

Vendredi soir j’ai reçu la visite de Christophe et sa future femme Karen. Une petite soirée bien sympathique pour découvrir un lecteur qui arrive en Colombie. Pour l’instant en plein apprentissage de l’espagnol (mais cela va aller très vite, la Colombie étant la meilleure destination en Amérique Latine pour apprendre l’Espagnol) et ensuite pour voir les opportunités qu’il existe par ici… pour un chef cuisto cela ne devrait pas trop poser de problème.

Bon courage Tof et à  bientôt !

Une rencontre

Pendant qu’Agoravox terminait sa 5e rencontre sur le 5e pouvoir, nous petits bloggeurs prolétaires nous organisions la résistance autour de quelques bières.

J’avoue que je ne savais pas trop comment vous raconter ça, mais Patxi a pris les devant alors, comme un mouton, je suis.

Il y a quelques mois je reçois sur mon blog un message genre: “écris- moi (tu dois avoir mon mail), c’est urgent”… Je me pose 2 questions, et je lui écris… oui, vous désirez? Que dal, pas de réponse. C’est finalement 2 mois après que je reçois un mail: “je suis à  Bogotà¡ avec ma femme pendant quelques temps… on se voit?”

“Bien sûr avec plaisir”… et voilà  qui est fait, on se retrouve, on discute de la vie et du goût de la bière, bref on passe un bon moment.

Ma surprise est plutôt grande, je l’avoue… son blog a un ton très nostalgique, du vieux baroudeur. Il est plus jeune que prévu, mais n’exagérons rien, cela ne pourrait pas être mon petit-fils. Le comble c’est que c’est moi le constructiviste dans l’histoire et lui le nostalgique. Il y a ceux qui ont la chance de rester en Amérique du Sud et ceux qui préfèrent le printemps européen.

La rencontre se termine et contrairement à  lui, je n’ai pas pris de photo, je ne suis pas nostalgique. De toute façon comme il le dit si bien il y en aura d’autre… ici ou ailleurs.