Il faut un brin de folie pour passer 55 ans dans le désert. Cette folie, Maria Reiche en fut atteinte, elle qui se levait à 5h du matin pour aller « nettoyer le désert » en sandales, comme disaient les locaux. A Nazca comme ailleurs, l’archéologie a profondément modifié le mode de vie des habitants. Mais à Nazca, c’est le fruit de la folie d’une seule personne, Maria Reiche. Cette femme au parcours chaotique, au comportement obsessionnel, aussi à l’aise avec la pensée scientifique que spirituelle, ressembla à tant d’archéologues passés ou présents qui ont façonné le Pérou. Pour sublimer les mystérieuses lignes du désert de Nazca pendant 50 ans, il fallait un grain de déraison. Le parcours de Maria Reiche est celui d’une femme exceptionnelle.
La vie de Maria Reiche est inséparable des géoglyphes de Nazca
Née en 1903 à Dresde, en Allemagne, Maria Reiche rêve de partir vivre au Pérou une fois ses études de mathématiques terminées. Elle perd son père durant la Première Guerre Mondiale, et souhaite fuir les horreurs européennes. Elle ne s’entend pas avec sa mère, qui veut la voir mener une vie classique de femme au foyer germanique. Mais Maria est jeune et rêve d’aventures. Un premier voyage au Pérou la convainc : elle n’est pas faite pour l’Allemagne. Elle retourne une seconde fois dans les Andes en 1934, mais n’obtient que des menus boulots qui ne comblent pas sa curiosité intellectuelle. Elle change donc régulièrement de travail et, après plusieurs années, elle atterrit au prestigieux Musée National de Lima où elle travaille comme traductrice dans le bureau du Dr. Julio Tello, le fondateur de l’archéologie péruvienne. Elle ne connaît pas encore Nazca, bien que trois archéologues s’y soient déjà succédés. Nazca n’est en effet pas totalement inconnu, un chercheur Américain du nom de Kosok s’adonnent à des fouilles. Toutefois, comme il ne parle pas espagnol, il cherche un traducteur pour faciliter ses recherches. Il va trouver en Maria Reiche, une polyglotte qui parle 5 langues et qui apprend le quechua, la candidate idéale. Le Dr. Kosok l’engage en 1938 ; c’est là l’événement important de la vie de Maria, sans qu’elle puisse s’en douter encore.
Les lignes de Nazca ont été découverte en 1927. Pendant de nombreuses années, elles ne sont restées que des lignes unidimensionnelles. Maria leur donnera une forme à deux dimensions, animales et humaines. En effet, elle fut la première à avoir l’idée de suivre l’une de ces lignes jusqu’au fond désert péruvien, loin de la route principale. L’Allemande est curieuse, aime la marche et la solitude ; ce sont des qualités essentielles pour survivre dans cet environnement inhospitalier. Elle dessine les croquis des lignes et des courbes qu’elle découvre progressivement. Et, en 1946, sans avoir survolé en avion la région mais se basant uniquement sur ses dessins réalisés d’après ses pérégrinations dans le désert, elle découvre la forme dite de l’araignée. Les formes géoglyphiques laissés par la culture antique Nazca aquièrent définitement la largeur.
Gerardo German Davalos Montes est guide au musée Maria Reiche, situé dans le village d’El Ingenio. Rien ne le prédestinait à devenir un fervent admirateur de l’Allemande. D’abord infirmier, il devient gardien des lignes de Nazca entre 2005 et 2007, avant de partager ses connaissances avec les touristes dans le petit musée entouré par les montagnes et le sable. Il a rencontré Maria une fois, et se souvient avec émotion : « C’était le jour du tremblement de terre de 1996. Dans la soirée de cette journée de deuil, j’ai rencontré la docteure Reiche. Nous avons brièvement bavardé, et m’a laissé l’impression d’avoir rencontré une femme hors normes. Elle était d’une grande humanité, mais déjà très affectée par un cancer. Deux ans plus tard, elle succombera à la maladie, mais elle restera vivante dans mon cœur ».
Gerardo aime les histoires de destin. Il explique comment Maria s’est entichées des lignes de Nazca. « Elle avait perdu un doigt lors de son premier voyage à Cusco. Une infection qui ne lui laissa que 9 doigts. Lorsqu’elle découvre la figure d’un singe en 1952 qui ne possède lui aussi que 9 doigts, elle trouve la coïncidence troublante. Puis elle découvre les formes de la grenouille et du lézard, eux aussi dépourvus d’un doigt », explique Gerardo. C’est un choc qui la bouleverse et la met en état de transe. Le guide poursuit : « Maria se souvient peu à peu d’avoir été une princesse de la culture Nazca dans une vie antérieure. Cette révélation lui fait comprendre qu’elle ne pourra jamais quitter le Pérou. Elle est destinée à y mourir ».
Que sont ces mystérieuses lignes ?
On ne peut parler de Maria Reiche sans évoquer l’histoire des lignes de Nazca et Palpa. Elles ont parcouru les millénaires et auraient pu être ensevelies par la poussière de l’oubli, si Maria Reiche et quelques autres n’avaient pas fait preuve de courage et de… folie. Depuis la redécouverte des premières lignes de Nazca en 1927 par Toribio Mejía Xesspe, archéologue péruvien qui marchait sans but précis dans la pampa du sud du pays et qui tomba dessus par hasard, jusqu’à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1994, le travail théorique et pratique pour les faire surgir du sable a été constant.
La fonction des lignes et formes de Nazca et Palpa reste, près d’un siècle après leur redécouverte, mystérieuse. La culture Paracas (vivant dans la région d’Ica entre -700 et 100 de notre ère environ) aurait été la première à réaliser des géoglyphes zoo- et anthropomorphes (qui représentent animaux et humains) à même les flancs des monts de la pampa. Ils sont nettement plus petits que ceux entrepris par leurs successeurs, les Nazcas (de 100 à 600 de notre ère environ), qui reprennent la cosmovision paracas et développent des figures dépassant la centaine de mètres, traversés par des lignes et figures géométriques – des triangles et des lignes joignent et coupent les formes zoomorphiques. Les formes les plus connues sont le colibri, le singe, le chien, l’oiseau, et l’araignée. Les géoglyphes s’étendent sur des centaines de kilomètres carrés, et souvent mélangent les deux techniques de réalisation d’un géoglyphe : des tranchées pouvant attendre trente centimètres de profondeur ont été creusées (technique dite négative, on retire du matériau), et des pierres ont été déposées sur les bords de ces tranchées pouvant s’élever jusqu’à 70 centimètres de hauteur (technique dite positive, on ajoute du matériau). Sur littéralement des centaines de kilomètres, l’une ou l’autre des techniques, voire les deux, furent utilisées pour créer des figures géométriques ou des formes anthropomorphiques et zoomorphiques qui ne peuvent s’apprécier dans toute leur immensité que depuis le ciel. Ce qui amène de nombreux archéologues à postuler qu’elles étaient une forme de remerciement aux dieux, les seuls à même de pouvoir profiter du dur labeur des Nazcas.
Les géoglyphes ont traversé les millénaires, et ce malgré les déprédations du temps et des hommes. Greenpeace par exemple, la fameuse organisation de protection de l’environnement, a dû s’excuser en 2014 d’avoir vandalisé certains des géoglyphes. L’ONG avait en effet placé un texte « Time for change ! » près du plus ancien géoglyphe nazca, le colibri. Pour ce faire, ses militants avaient piétiné la terre attenante aux géoglyphes et causé de nombreux dommages.
Mais les dégradations humaines ont commencé bien avant cela. En 1938 déjà, la route panaméricaine qui avait pour ambition de relier les deux hémisphères américains, coupa en deux le géoglyphe du lézard en asphaltant sa voie. Pour être honnête avec l’histoire, les ouvriers et maîtres d’œuvre ne se doutaient pas du sacrilège qu’ils venaient de commettre : on pensait alors qu’il ne s’agissait que de quelques lignes sans intérêt, et Maria Reiche ne découvrira les géoglyphes à forme zoomorphiques que bien des années plus tard. L’archéologie est alors à ses balbutiements, l’UNESCO n’existe pas et la méthode scientifique de recherche du passé est en pleine construction. Les déprédations réalisées par le Rallye Dakar en 2013 sont, elles, beaucoup moins excusables ; les organisateurs de l’exercice « sportif » ne se sont jamais préoccupés des conséquences que peuvent avoir leurs manifestations, au Pérou comme ailleurs.
Les protecteurs des géoglyphes
Les milliers d’années qui nous séparent des concepteurs de géoglyphes nous amènent à nous interroger sur les raisons de la survie de leurs oeuvres, en dépit des ravages du temps. Les protections naturelles et humaines se sont liguées pour faire permettre à ces reliques du passé de traverser dignement les âges. Le climat désertique a en effet particulièrement peu endommagé les géoglyphes : pas d’eau ou presque depuis environ 1400 ans. Le désert de Nazca est l’un des plus arides au monde, avec 25 millimètres de précipitations annuelles seulement qui arrosent la région. L’absence de vent est également un avantage certain pour les lignes de Nazca, dont l’érosion est limitée grâce au réfléchissement du soleil sur les pierres déposées, de forte teneur en fer. Ce phénomène naturel crée un coussin d’air chaud protecteur qui se forme quelques centimètres au-dessus des géoglyphes.
La nature a ainsi préservé durant des millénaires les œuvres des Paracas et des Nazcas, mais elle l’avait tout de même cachée aux yeux des curieux. Une couche sédimentaires accumulée durant les siècles prévenait les voyageurs de détecter les géoglyphes : c’est Maria Reiche, avec son balai au milieu du désert, qui va se charger de dépoussiérer les lignes, des années durant. Emilio, un guide touristique de Nazca, se rappelle : « Les gens la prenaient pour une folle. Une femme en sandales qui s’en allait à 5 heures du matin avec un balai dans les mains pour aller nettoyer le désert, personne ne pouvait la prendre au sérieux. Il faut dire qu’à l’époque, rares sont ceux qui la prennent au sérieux… » Comme le confie Gerardo, le guide du musée, « il faudra attendre 25 ans pour que la docteure Reiche soit reconnue. Elle publie des articles scientifiques, travaille sur le terrain, mais on la prend pour une originale ». Ainsi, sa pétition en 1970 pour limiter l’accès aux géoglyphes échoue dans la plus grande indifférence, et les touristes continuent à visiter les lieux sans aucun respect pour les lignes. Seule la colère d’une sexagénaire les empêche de tout piétiner, qui aurait à plusieurs reprises sermonné des visiteurs peu scrupuleux. L’archéologue allemande aura lutté contre les éléments, les convenances et le mépris, mais aussi contre… le manque d’argent.
Car si les alliés qui font confiance à la docteure Reiche sont rares, cette dernière compte sur l’appui de sa sœur Renata, médecin et très proche de Maria. Après avoir constaté les conditions dans lesquelles sa sœur vit lors d’une visite au Pérou, Renata décide de lui envoyer un pécule mensuel pour l’aider à (sur)vivre. De l’argent que Maria investit dès 1966 pour engager des gardiens chargés de protéger les précieux géoglyphes. Sa surface de recherche s’est tellement étendue à cette date, qu’il lui est devenu impossible de faire déguerpir tous les curieux du dimanche et les déprédateurs toute seule. Ce n’est qu’en 1976 qu’elle fait construire le premier mirador, donnant l’occasion aux touristes d’observer quelques figures, évitant à celles-ci les semelles de chaussure.
De l’utilité des lignes et formes de Nazca et Palpa
Ce serait avoir une très basse opinion de nos ancêtres, si nous supposions que tout cet immense travail, méticuleux et précis, détaillé et réalisé avec une parfaite perfection, avait pour seul but de servir une superstition primitive ou un culte stérile des ancêtres. Au contraire, nous avons ici le témoignage à grande échelle et unique au monde du premier éveil des sciences exactes dans l’évolution de l’humanité, un effort gigantesque de l’esprit primitif qui se reflète dans la grandeur de l’exécution sous le vaste ciel des pampas immenses et solitaires, balayées par le vent et brûlées par le soleil.
Maria Reiche
Mais comment étaient utilisés ces géoglyphes ? Dans quel but ces lignes ont-elles été réalisées ? Si on connaît en détails le comment, le pourquoi est soumis aux hypothèses les plus farfelues. Selon l’hôtelier suisse Erich von Däniken, il s’agissait de pistes d’atterrissage extraterrestre, une théorie aux conséquences pas comiques pour un sou : durant les années 70, des milliers d’adeptes de Däniken se rendent à Nazca et piétinent les lignes, causant de nombreux dommages. Une Maria furieuse passa son temps à chasser les ufologues en herbe qui vandalisaient les lieux.
En nous tournant vers des théories issues de milieux scientifiques, Maria Reiche était convaincue que les géoglyphes représentaient les constellations célestes et permettaient aux anciens de prédire les saisons et la pluie, et savoir quand semer et se préparer à la saison des récoltes. Une explication que l’on retrouve pour presque systématiquement pour chaque site archéologique du Pérou. On peut se demander toutefois pour quelle raison déployer une énergie aussi folle pour bâtir des géoglyphes sur des centaines de mètres, alors qu’un seul aurait suffit. Le géoglyphe nommé « l’horloge solaire », que l’on peut observer près de Palpa, remplit admirablement cette fonction. Pourquoi en élaborer d’autres, et surtout d’aussi gigantesques ?
Depuis les années 1980, de nombreux archéologues privilégient la piste cultuelle et traditionnelle : les Nazcas menaient de nombreux rites à des points précis sur les lignes, où l’on a retrouvé des offrandes et des squelettes enterrés. Mais le mystère reste entier, car les données archéologiques à notre disposition sont maigres et insuffisantes pour étayer une théorie. L’iconographie céramique nazca est limitée, et ne nous renseigne que peu sur ses rites. Nous ne connaîtrons certainement jamais les dessous des lignes de Nazca, laissant les coudées libres à de nouveaux Däniken pour échaffauder des théories faites de soucoupes volantes et de pistes d’atterrissage.
Les testaments au multiples facettes de Maria Reiche
La persévérance et les efforts tenaces de Maria ont fini par être reconnus officiellement. En 1981, elle reçoit la médaille d’honneur du Congrès du Pérou; en 1986, à l’âge de 83 ans, elle est gratifiée des Palmes Magistrales au degré d’Amauta ainsi que de la Médaille Civique de la Ville de Lima ; un doctorat honoris causa lui est octroyé par les universités nationales de Trujillo en 1983, San Marcos en 1986, et Engineering en 1989. En outre, en 1992 le gouvernement péruvien fait d’elle une citoyenne honoraire du pays, et sa naturalisation péruvienne a lieu l’année suivante.
« La folle du désert » avait l’intuition qu’elle serait une jour reconnue, mais elle n’imaginait peut-être pas qu’elle serait gratifiée de son vivant. Sa longue existence lui a permis de traverser des époques bien différentes. Elle qui fuyait la violence et que l’on prend pour une folle sur sa terre d’exil, elle a changé à jamais la situation pécuniaire des habitants de Nazca, Palpa, et d’autres villages dont les retombées économiques, professionnelles et éducationnelles sont réelles. Au vu du nombre de guides, de gardiens de géoglyphes, de boutiques qui vendent des souvenir et des places qui se sont recouvertes de dessins de géoglyphes nazca, on comprend que les bénéficaire de la manne touristique soient reconnaissants. Ainsi, Emilio confie que « la vie de Nazca a changé du tout au tout. Toute la ville lui est redevable. Avant elle, nous n’avions même pas d’eau. Ce qu’elle nous a amené, ce n’est pas que des emplois, mais aussi une identité ». Gerardo avoue que « sans la docteure Reiche, jamais je ne pourrais vivre d’une passion comme la mienne. Dès les années 1980, les touristes ont commencé à affluer et des survols en avion ont été organisés au-dessus des lignes, ce qui a amené beaucoup d’emplois. Nous sommes beaucoup à lui devoir tout ce que nous avons ! ».
Autre point méconnu de l’histoire de l’Allemande, sa participation à l’art cubique de Picasso. Car l’artiste a été influencé par l’art nazca, fait de visages et corps décomposées en formes géométriques. Peu de monde le sait, mais le maître espagnol a puisé son inspiration dans une culture disparue il y a 1400 ans et a remis au goût du jour des peintures sur céramique retrouvées par notamment Maria Reiche.
La docteure Maria Reiche n’accordait pas d’importance aux biens matériels. Seule son obsession des lignes comptait. Elle n’avait qu’un souhait dans son testament, celui d’être enterrée près des géoglyphes où elle avait passé la presque totalité de sa vie adulte. Le gouvernement péruvien toutefois, lorsque Maria trépassa, refusa d’accéder à sa requête. Le site est un patrimoine du Pérou et du monde, et le gouvernement ne voulait pas d’un cadavre moderne dans la terre des anciens. Ainsi, le corps de Maria Reiche repose dans son musée éponyme, aux côtés de sa sœur Renata qui déménagea dans les années 80 pour s’occuper de la santé déclinante de sa Maria ; ce fût pourtant Renata qui décéda avant sa soeur. « Toutes deux reposent côte-à-côte aujourd’hui et ont rejoint les dieux pour contempler les lignes depuis le ciel », m’explique un chauffeur sans sourire.
Grâce aux dispositions prises par Reiche bien avant son trépas, son grand œuvre lui a survécu. En 1987, à l’âge de 85 ans, l’archéologue allemande fonda l’association de droit allemand « Dr. Maria Reiche – Líneas y figuras de Nazca, Perú ». La vieille femme sait bien qu’elle n’est pas éternelle et que son travail est loin d’être achevé. Cette association est à l’origine de son musée, d’une application (posthume) internet permettant de visualiser toutes les lignes de Nazca, d’une association (posthume) de droit péruvien alertant les autorités des déprédations et qui a développé une liste google maps répertoriant tous les géoglyphes identifiés au Pérou.
La relève est là, bien là, la folie contagieuse d’une femme s’est répandue comme une pandémie et a reconfiguré toute une région. Si autrefois on se moquait de « la folle du désert », aujourd’hui on la vénère comme la sage du désert. L’histoire ne tranchera jamais si Maria était bel et bien une princesse nazca, mais elle se fait aduler, presque trente ans après son décès, comme une reine des temps anciens.
Bonjour, merci pour ce commentaire. Oui, une femme hors du commun, que je regrette de ne pas avoir pu interviewer. Qui est en grande partie responsable de la survivance des lignes de Nazca, car à bien d’autres endroits au Pérou, des géoglyphes ont disparus ou sont en cours de disparition. Trop de du culture antique à préserver, pas assez de sous pour le faire, et… beaucoup de corruption.
A ma connaissance, il n’existe qu’un livre rédigé sur Maria Reiche. Il faut savoir qu’en Amérique Latine, en dehors du Mexique et de l’Argentine, il est très difficile de publier et les ouvrages sont souvent le fait de privés, qui publient à compte d’auteur. Sans pouvoir me déterminer sur la qualité de l’ouvrage car je ne l’ai pas lu, Wilfredo Gameros Castillo a publié une biographie, « Maria Reiche », qui est en vente :
https://www.librosperuanos.com/autores/autor/1029/Gameros-Castillo-Wilfredo
Je ne sais pas s’ils réalisent des livraisons à l’étranger, toutefois. Vous pouvez contacter la libraire ici:
https://www.librosperuanos.com/ayudaalcliente
L’auteur a un compte sur facebook, mais je ne sais pas s’il est encore très actif:
https://www.facebook.com/wilfredo.gameroscastillo/
J’ai un ami nazca qui a coup sûr connaît personnellement Wilfredo, si ce dernier ne vous répond pas je vous mettrai en relation avec cet ami, qui de plus a l’habitude de faire des envois à l’étranger.
Tout ceci demande, bien évidemment, de hablar español. De toute façon, l’ouvrage est en espagnol, donc maîtriser la langue de Cervantes est recommandé.
Il est possible que la discussion avec Wilfredo se résolve rapidement avec un envoi d’un PDF par email, c’est le Pérou, les Péruviens sont plus intéressés à faire connaître leur culture qu’à gagner des sous avec elle. Surtout à Nazca!
N’hésitez pas à m’envoyer un courrier ici pour plus d’infos:
https://www.jcvignoli.com/blog/contact
Merci pour toutes ces informations sur cette grande dame passionnée et courageuse, si savante et déterminée. Existe- t-il une biographie, un texte plus étoffé la concernant la concernant?